Mois : février 2012 Page 1 of 4

L’Europe vue par…

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2011). Olivier Jehin, ancien responsable de l’Ifri à Bruxelles, propose une analyse conjointe des ouvrages d’Alain Minc, Un petit coin de paradis (Grasset, 2011), et de Laurent Cohen-Tanugi, Quand l’Europe s’éveillera (Grasset, 2011).

Îlot de paix et de prospérité cheminant à petits pas sur la voie de son intégration, l’Europe a été tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle ce « petit coin de paradis » vanté par Alain Minc. Elle l’a été au point de souffrir de ce que l’on pourrait appeler le syndrome de l’île enchantée. Pendant les années grasses, elle s’est laissée aller à la torpeur de son bien-vivre sans penser à l’avenir, sans s’adapter au monde qui changeait, sans même prendre conscience d’elle-même.
Hier, tout allait si bien que rien ne pressait. À quoi bon accélérer l’intégration politique, l’union économique, la définition d’un « intérêt national européen », pour reprendre l’expression de Nicole Gnesotto, et d’objectifs stratégiques communs ? Aujourd’hui, alors que l’argent vient à manquer, tous les petits coins de ce paradis sombrent dans l’introversion, au risque de laisser l’édifice commun s’effondrer.
Comment ne pas voir qu’à force de cultiver leurs différences et leurs égoïsmes nationaux, les Européens, à l’image des Suisses, se condamnent, comme le dit A. Minc, à n’être plus que sujets d’une histoire qu’ils n’assument plus ? Pour échapper à l’engrenage et redevenir acteurs, il leur faut impérativement prendre conscience d’eux-mêmes, se penser comme Européens. À contre-courant de l’esprit du moment, ce petit livre résonne comme un vibrant appel à la fierté européenne, parce que « l’humilité interdit toute stratégie ; la fierté l’autorise ».
Et les raisons d’être fier d’être Européen sont légion. L’auteur décrit une Europe plus libérale et moins religieuse que les États-Unis et capable, dans le champ économique et social, si elle le veut vraiment, de « préserver un modèle d’équilibre sans égal au monde ». A. Minc croit en la capacité d’émulation entre États membres, qui apporterait « sans le vouloir et parfois sans le savoir » une saine contagion, allemande en matière budgétaire, française en politique industrielle, britannique dans l’innovation et scandinave dans la technologie. L’auteur préconise cependant de « préserver l’européanité de nos entreprises stratégiques », de fusionner les grands instituts de recherche et de constituer des universités européennes de rang mondial, d’élaborer une vraie politique européenne de « l’immigration choisie ». Et d’oser ce pari : « Avec des sociétés civiles de plus en plus actives, des groupes d’intérêt de plus en plus présents, des acteurs de plus en plus revendicatifs, la vision européenne de l’économie deviendra la référence. »

Pour Laurent Cohen-Tanugi, l’Europe doit se réveiller et se doter, dans les prochaines années, d’attributs lui permettant d’approcher le plus possible du statut de grande puissance, aussi intégrée et dynamique que possible. « Le temps presse, et l’heure n’est plus au réalisme de l’impuissance bridant depuis des années la volonté européenne, mais à l’audace libératrice », écrit l’auteur dans une critique à peine voilée de ceux qui nous gouvernent, à Bruxelles comme dans les capitales nationales.
Les faiblesses de l’Union européenne (UE) sont connues : budget communautaire sous-dimensionné et conçu comme un système de redistribution sans effet de levier ; union monétaire sans union économique ; déficiences dans les domaines clés de la démographie, de la productivité, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ; dilution de l’esprit communautaire à la suite de l’élargissement ; absence de leadership, notamment de la Commission européenne ; échec de la logique intergouvernementale. À quoi il faut ajouter « une idéologie européenne » qui exclut le recours à la force, entraîne une réduction des dépenses militaires et définit l’UE comme une « puissance civile » à l’égard du reste du monde. Une idéologie, nous dit l’auteur, qui met l’Europe « en porte-à-faux face à l’évolution du monde, sorte d’exception naïve et menacée d’insignifiance dans un univers d’empires et de nations-continents ». Aussi l’Europe doit-elle enfin commencer à « ne plus se penser seulement comme modèle mais aussi comme puissance, à compléter son discours sur les valeurs et l’exemplarité par l’identification et la défense de ses intérêts, et à se doter d’instruments politiques, juridiques, diplomatiques et militaires comparables à ceux des autres pôles du Nouveau Monde ».
Cet essai veut « convaincre les États et les citoyens de la nécessité d’avancer vers une fédération d’États-nations afin que l’Europe demeure dans la course et pèse de tout son poids dans la mondialisation ». Pour y parvenir, l’auteur préconise la constitution de listes transnationales aux élections européennes et la nomination à la tête des institutions de personnes issues de la majorité parlementaire ; le remplacement des référendums nationaux pour la ratification des traités par une consultation à l’échelle de l’UE ; la généralisation de la codécision législative et du vote à la majorité qualifiée au Conseil ; une revalorisation et une autonomisation progressive du budget communautaire.
Cette décennie est décisive. L’Europe a des atouts mais elle doit d’urgence apprendre à en tirer profit pour promouvoir ses intérêts. Et L. Cohen-Tanugi de conclure : « À défaut de faire trembler la planète, le Vieux Continent a encore les moyens de demeurer l’un des pôles majeurs de prospérité et de civilisation du monde de demain. À condition que les Européens se réveillent enfin. »

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Pierre Rondot : Le Destin des chrétiens d’Orient

Dans cet article écrit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (paru dans Politique étrangère en 1946), Pierre Rondot analyse l’évolution de la situation des chrétiens vivant en terre d’Islam. Protégés par les puissances européennes, ils ont pu survivre malgré les discriminations subies et même développer une élite intellectuelle qui a pris la tête du « mouvement arabe » dès la seconde moitié du XIXe siècle. Si la présence chrétienne est loin d’être acceptée dans l’ensemble du monde musulman, le Liban et son système de représentation proportionnelle font alors figure d’« heureuse expérience ».

Observateur aigu de l’opinion française, Henri Heine notait, en 1840, que « tout Paris avait tressailli au son du canon de Beyrouth ». En mai et juin derniers, c’est une émotion analogue que les événements de Syrie, malgré tant d’autres soucis bien lourds, ont provoquée dans toute la France. Notre diplomatie s’est efforcée, depuis lors, d’édaircir la situation au Levant ; d’ores et déjà, un important accord franco-britannique a pu être réalisé ; néanmoins, cette profonde émotion n’a point complètement disparu. La défense d’intérêts français légitimes, en effet, n’est pas seule en jeu ; beaucoup de voix autorisées ont rappelé à la France qu’il s’agissait pour elle de l’accomplissement d’une mission sacrée, car sa présence dans le Levant a constamment été associée à la sauvegarde des chrétientés d’Orient.


C’est, en effet, en témoignage de cette œuvre séculaire que fut confié à notre pays, au lendemain de la Première Guerre mondiale, le mandat sur la Syrie et le Liban. Pour tenter de discerner comment peut et doit, dans les difficiles circonstances présentes, continuer de s’exercer la vocation de la France au Levant, il ne suffirait donc pas de soumettre à la critique la tâche accomplie durant ces vingt années de mandat, si courtes, et parfois si gravement troublées. Il y aurait quelque danger à repenser rétrospectivement notre politique dans le seul cadre d’une formule dès l’origine provisoire et désormais dépassée. Au demeurant, cette enquête ne nous livrerait que les éléments les plus récents, les plus instables, d’un problème qui ne peut être dominé que dans son ensemble historique et social.
Si austère, si peu actuel que cet effort puisse paraître, il nous faut donc remonter jusqu’aux origines des sociétés chrétiennes du Levant. Le lent développement de leurs rapports avec l’Islam comme avec l’Occident peut seul nous faire comprendre combien est complexe leur actuel équilibre et de quels éléments contradictoires et indissolubles il est issu. Au terme de cet examen, nous apercevrons clairement les dangers de ces solutions simplistes, dont l’air de générosité ou de facilité abuse trop souvent ; mais peut-être discernerons-nous aussi, dans l’écheveau du réel, les quelques fils solides encore qui s’offrent au choix des politiques.

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Recension de PE dans les Reflets du Temps

Martine L. Petauton, rédactrice en chef des Reflets du Temps, a consacré un article au n°4/2011 de Politique étrangère. Voici de larges extraits de cet article.

L’Institut Français des Relations Internationales, on le côtoie […] dans ces débats télévisés de bonne tenue, de C dans l’air ou Ça vous regarde de la Chaîne Parlementaire. Compétences huilées, connaissance parfaite des dossiers [et] une capacité communicante limpide, volontairement pédagogique ; bref, au bout, compréhensible pour le citoyen de base, que nous sommes tous. Un mélange savant / lisible, particulièrement recherché en ces temps croisés de crise financière et de période électorale.

On retrouve toutes ces qualités dans la revue Politique étrangère. On lit, on s’approprie, on s’intéresse, on s’interroge, on utilise après… belle procédure chère à tous les mécanismes d’apprentissage.

Le volume « Hiver 2011 », présentation de belle qualité facilitant la lecture, léguant un livre pour la bibliothèque, bien plus qu’un simple magazine jetable, nous offre un dossier de 6 articles en « Une » d’une utilité brûlante : « La déconstruction européenne ? » (notez le point d’interrogation qui clignote avec force). Seconde « Une » ; quelques articles : « démocratie, démocratisation » nous engagent dans un voyage du Printemps Arabe, à la Chine, en passant par les « élections en Afrique ».

La revue permet encore de s’interroger sur « la sûreté dans le nucléaire » dans un petit dossier « Repères ». De nombreuses recensions de livres ferment l’opus, avant qu’on accède aux abstracts de tous les articles, en anglais – Recherche oblige.

L’architecture des articles – chacun pesant une bonne dizaine de pages – facilite grandement le voyage au pays des idées énoncées ; un « chapeau » signé de la rédaction, résume le contenu ; les problématiques sont indiquées en marge, permettant un « butinage » différencié ; les sous-titres, parfaitement éclairants rendent le service des barreaux d’une échelle. J’ai particulièrement goûté cette organisation, permettant d’échapper au linéaire, qui – vous l’avez peut-être observé, comme moi – a l’inconvénient d’une perte en lignes importante, au fur et à mesure de la lecture. Combien de revues ou d’hebdomadaires grand public pourraient utilement s’inspirer de la méthode !

La Communauté Européenne est-elle en panne, en maladie grave ? Qu’en est-il de l’Europe dans la crise actuelle ? Et la Grèce, et l’Allemagne ? Et nous dans tout ça ? Tous nos journaux, nos émissions TV, tournent peu ou prou, autour du sujet. Les interrogations fourmillent, des suggestions apparaissent ça et là, mais, comme chacun d’entre nous, vous vous perdez peut-être dans la masse d’infos, trop techniques, voire abstraites… alors, n’hésitez pas, le sujet phare de ce numéro de Politique étrangère est l’outil qu’il vous faut ! Auteurs-experts d’obédiences diverses, d’Alain Richard, ancien ministre de la défense de Lionel Jospin, à Patrick Artus, rattaché au Premier Ministre, en passant par des chercheurs CNRS… nous sommes en bonne compagnie.

Les sujets abordés : « Europe politique, un espoir raisonnable ? » ou « une gouvernance économique de la zone Euro ? » le sont sous la forme – maîtresse de l’analyse : la problématique finement disséquée, pour aboutir in fine, à la conclusion posée. « Il est maintenant établi que la sortie de l’Euro serait, pour le gouvernement qui se résoudrait à cette issue, une solution catastrophique » (article de Jacques Mistral ). 4 responsables à la crise des dettes souveraines de la zone Euro, sont repérés par Patrick Artus ; à vous de les découvrir.

Mais, ici – et ce n’est pas le moindre intérêt de cette revue, on ne se contente pas, comme quelquefois, ailleurs, d’observer et de cibler les dysfonctionnements ; on pose des hypothèses, on valide d’éventuelles solutions, on risque des pistes.

Ainsi, ce « Réenchanter le rêve européen » de Maxime Lefebvre, directeur des relations internationales à l’ENA, où l’on voit que la déstabilisation actuelle de l’Europe pourrait aussi passer par des rejets, des envies, et, pourquoi pas, les mécanismes du désamour.

Tous les articles ne « chantent » pas, pour autant, la même Europe ; divergences, par exemple, entre ceux qui renvoient le projet de fédération européenne au rayon des illusions, et s’en tiennent à la subsidiarité « posant de ne faire à l’échelon européen que ce qui présente une réelle plus-value par rapport à l’échelon national », nous dit Maxime Lefebvre ; à l’opposé, un Jacques Mistral et sa gouvernance économique milite, lui, pour un destin fédéraliste…

On remarquera cependant que la petite – ou, sinistre – musique des « haro sur l’Europe » ou même des souverainistes, ne se fait entendre nulle part, ici.

Pour qui n’aurait que peu de temps à consacrer à ce sujet si bien éclairé par l’IFRI, l’article de Cécile Leconte, « Opinions et partis européens face à la crise de l’union monétaire » (euroscepticisme, plans de sauvetage des pays les plus fragiles et vécus en phases successives différentes, par les opinions publiques) est un excellent outil, répondant, probablement à beaucoup de nos questionnements actuels.

Alors, plutôt que – ce que nous faisons tous – investir un budget non négligeable dans les magazines hebdomadaires qui décorent nos points presse de leurs couvertures aguichantes, pourquoi ne pas prendre, de temps à autre, cette bolée de connaissances totalement digestes, qu’est la revue Politique étrangère de l’IFRI, et d’en ressortir, plus armés, par ces gros temps que nous traversons ?

Afrique du Nord – Moyen-Orient

Article issu de Politique étrangère (4/2011), paru le 21 décembre 2011, portant sur l’ouvrage Afrique du Nord – Moyen-Orient : révolutions civiques, bouleversements politiques, ruptures stratégiques (éd. 2011-2012) dirigé par Frédéric Charillon et Alain Dieckhoff (La Documentation française, 2011, 146 pages). L’article qui suit a été rédigé par Denis Bauchard.
Retrouvez Denis Bauchard et Frédéric Charillon dans le prochain numéro de PE (1/2012), dans un dossier sur les soulèvements arabes.

Depuis la disparition du regretté Rémy Leveau, la direction de l’ouvrage collectif publié annuellement par La Documentation française sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient a été reprise conjointement par Frédéric Charillon et Alain Dieckhoff. Il apporte chaque année une analyse des événements les plus marquants qui secouent ces régions pleines de turbulences. La livraison de cette année fait une large place au « printemps arabe » et à ses conséquences géopolitiques.

F. Charillon, qui l’introduit sur le thème des « révolutions civiques, bouleversements politiques, ruptures stratégiques », essaie de dégager quelques conclusions provisoires à partir de plusieurs constats. Il souligne en particulier la « nature à la fois populaire, consensuelle et spontanée » des mouvements observés. Il remarque que les doctrines d’ensemble face à cette situation sont trop larges. Une « doctrine Powell », comme une « politique arabe » trop globalisante, ne sont plus utilisables. Une approche plus pragmatique, plus au coup par coup, lui paraît à juste titre indispensable. La principale leçon est sans doute celle de la nécessité de la « révision totale d’un certain nombre de concepts ou de référents qui avaient marqué par le passé la relation de l’Europe avec les États arabes ». Ainsi recommande-t-il des « recompositions diplomatiques ». L’Union pour la Méditerranée (UPM) avait fait du président Hosni Moubarak un partenaire majeur pour mettre sur les rails ce projet ambitieux. À l’évidence, la situation actuelle définit une nouvelle donne, qui oblige l’Europe, et plus précisément la France, à adapter ses outils de coopération avec les pays méditerranéens du Sud. Pour les États-Unis, qui ont choisi de soutenir les révolutions arabes, la situation n’est pas sans risques. L’Arabie Saoudite n’a pas caché sa désapprobation sur la façon dont le président Barack Obama a « lâché » le président Moubarak, comme par le passé le président Jimmy Carter avait abandonné le Shah. Pour les acteurs régionaux eux-mêmes, arabes ou non arabes, comme Israël, la Turquie et l’Iran, l’évolution des événements devrait conduire à une adaptation, voire à une redéfinition, de leur politique étrangère.

L’ouvrage aborde successivement les situations de l’Égypte, de la Tunisie et des Territoires palestiniens avant d’analyser le développement préoccupant des activités d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’évoquer, plus largement, la place et le rôle de l’islam dans les sociétés arabes.

S’agissant de l’Égypte, Vincent Romani, professeur à l’université du Québec à Montréal, rappelle que la révolution a été précédée dès 2004 de multiples signes annonciateurs, de mouvements sociaux mais aussi d’une contestation politique de plus en plus forte. Il souligne le caractère essentiel des enjeux pour l’armée, qui entend tout à la fois « organiser à son avantage et au plus vite son retrait de la scène politique tout en maintenant son pouvoir économique et politique ». L’évolution récente montre la difficulté pour l’armée de poursuivre ces objectifs largement contradictoires et de gérer la situation en alternant répression et conciliation, tout en s’efforçant de contrôler une épuration qu’elle entend réduire au strict minimum. Elle y réussit pour l’instant au prix d’une dégradation de son image. Quant aux Frères musulmans, qui ont su récupérer la révolution, ils restent à l’évidence un acteur incontournable dans le processus politique qui se précise.

L’évolution de la situation tunisienne, évoquée par Flavien Bourrat, montre à quel point le passage d’un État policier à un État de droit est délicat ; si l’armée se veut gardienne des institutions, son jeu est ici plus clair que celui du Conseil supérieur des forces armées (CSFA) égyptien. Mais en Tunisie aussi, les islamistes entendent récupérer la révolution : s’ils « peinent à définir un projet politique lisible et cohérent », ils demeurent des acteurs inévitables, avec lesquels les révolutionnaires devront compter. Un consensus semble se dégager pour mettre en place des garanties afin d’éviter le retour d’un pouvoir despotique. À cet égard, l’évolution de la Tunisie mérite d’être particulièrement suivie. Plus que tout autre pays arabe, elle détient les atouts pour bâtir une véritable démocratie.

Cet ensemble de contributions reste pertinent à la lumière des évolutions récentes : il donne des clés intéressantes pour la compréhension d’événements parfois déroutants. Si certains traits sont communs à l’ensemble du monde arabe, chaque pays témoigne d’une spécificité qui laisse penser que les révolutions arabes connaîtront sans doute des évolutions et des destins fort différents.

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