Étiquette : dette souveraine

Raise the Debt. How Developing Countries Choose Their Creditors

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2020). Juan Flores Zendejas propose une analyse de l’ouvrage de Jonas B. Bunte, Raise the Debt. How Developing Countries Choose Their Creditors (Oxford University Press, 2019, 288 pages).

Jonas Bunte, chercheur à l’université de Texas, étudie les sources de financement externe des pays en voie de développement (PVD). Le point de départ de l’ouvrage est la diversité des structures de prêts de ces pays. Par exemple, le volume des prêts accordés par la Chine est très variable selon les États. Bunte démontre, de manière convaincante, que les rapports financiers établis entre États créanciers et emprunteurs dépendent autant des premiers que des derniers. Selon les intérêts dominants dans les PVD, les préférences diffèrent, ce qui vient modifier les flux internationaux des capitaux.

L’euro à l’épreuve de la crise des dettes souveraines

Article paru dans Politique étrangère n° 1/2012 et rédigé par Élie Cohen, économiste, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Parmi ses dernières publications : Penser la crise (Paris, Fayard, 2010).

Janvier 2009 : on célèbre les dix ans de la naissance de l’euro… et nul n’a le moindre doute sur la pérennité de la zone euro ; certains se plaisent même à rappeler les erreurs de prévision d’économistes américains comme Martin Feldstein qui, dans un accès visionnaire d’euroscepticisme, annonçait l’échec de l’euro, de la construction européenne et même la perspective d’un retour des guerres civiles européennes[1].
Dans le bilan fait par la Commission européenne comme par les observateurs à l’occasion de cet anniversaire, les réussites technique et politique sont unanimement vantées. Techniquement, le passage à l’euro s’est remarquablement déroulé, l’intégration financière du marché de gros a vite été acquise. Le marché des émissions obligataires libellées en euros a formidablement crû, permettant la constitution d’un marché profond et liquide. L’euro a rapidement gagné le statut de monnaie de réserve et de transaction alternative au dollar[2]. Il a fonctionné comme un bouclier pour les pays de l’Eurozone qui ont su résister aux crises des années 2000 (nouvelle économie, Bourse américaine, subprime). Tout au plus dénonce-t-on l’incomplétude du marché de détail des services financiers, les traditions nationales en matière de crédit à la consommation ou au logement paraissant offrir quelque résistance.
À la fin de l’année 2009, c’est la crise de la dette souveraine grecque. La crise gagne alors progressivement les pays périphériques de la zone euro, puis les pays du cœur malgré d’innombrables sommets « de la dernière chance », la mobilisation de moyens considérables et le franchissement de nombre de lignes rouges fixées par les traités. Pendant trois ans, l’édifice de la zone euro tremble sur ses bases et l’impensé commence à être pensé : la déconstruction de l’euro. Comment en est-on arrivé là ?

1. M. Feldstein, « EMU and International Conflict », Foreign Affairs, novembre-décembre 1997.
2. J. Pisani-Ferry et A. Posen, The Euro at Ten: The Next Global Currency?, Washington, DC, Peterson Institute for International Economics/Bruegel, juin 2009.

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Comment fonctionnent les agences de notation ?

Lors de la présentation du numéro du printemps 2012 de Politique étrangère à la librairie Pedone, Norbert Gaillard (docteur en économie, Sciences Po et Princeton) explique le fonctionnement des agences de notation.


Comment fonctionnent les agences de notation ? par Ifri-podcast

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