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« Face à la poussée islamiste, l’Asie du Sud-Est doit jouer la carte de la coopération »

Le journal quotidien L’Opinion a publié le 20 juin 2017 un article sur le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2017), dont le dossier est consacré à l’ASEAN.

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Les faits – Selon une étude menée en 2015 par le Pew Research Centre, 1 % des Indonésiens, soit environ 2,5 millions de personnes, affirme avoir une bonne opinion de l’État islamique. Cette forte proportion combinée à l’existence confirmée par les autorités de cellules dormantes fait craindre une multiplication des actions dans ce pays à un moment où Daech perd du terrain en Irak et en Syrie.

Entrée dans sa cinquième semaine, la bataille pour la reprise de la ville de Marawi, au sud des Philippines, tombée sous le contrôle du groupe Maute affilié à l’organisation État islamique, continue de mobiliser davantage de moyens militaires. Le président Rodrigo Duterte a décidé d’envoyer de nouveaux renforts, rejetant par la même occasion les offres de médiation faites par des responsables religieux de négocier avec les derniers militants retranchés dans la ville pour obtenir leur reddition.

PE 2/2017 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (2/2017) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet à l’ASEAN qui fête ses 50 ans d’existence, tandis que le « Contrechamps » propose deux visions opposées sur les politiques économiques et budgétaires de la zone euro : Sous les dettes, la croissance ? Enfin, comme toujours, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, comme la Turquie, entre coup d’État et référendum ou encore le Brexit, représentatif d’une certaine idée de l’Europe.

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En cinquante années d’existence, l’Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) a défini une approche complexe, progressive, équilibrée, de l’intégration régionale. Loin des affirmations spectaculaires de la construction européenne, elle articule les stratégies économiques et politiques d’États très divers avant tout soucieux de leurs propres souverainetés. La « voie asiatique » s’affirme ainsi très particulière, sans nul doute efficace. Mais suffira-t-elle face aux reclassements imposés par la montée en puissance du géant chinois ?

Les revenants

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de David Thomson, Les Revenants (Seuil, 2016, 304 pages).

Les Revenants

David Thomson, journaliste à Radio France internationale (RFI), a commencé à s’intéresser au djihadisme au moment des révolutions arabes de 2011. Correspondant en Tunisie, il a vu émerger le mouvement Ansar Al-Charia, et a réalisé dès 2012 un reportage sur les Tunisiens partis combattre en Syrie. De retour en France, il a poursuivi son travail sur les filières syriennes. En 2014, il a signé un premier livre remarqué, Les Français jihadistes[1] (Les Arènes, 2014). Depuis lors, il continue à suivre la mouvance djihadiste de près, en réalisant un travail de veille quotidien sur les réseaux sociaux et en entretenant des contacts réguliers avec des partisans de l’État islamique (EI) ou d’Al-Qaïda.

France-Belgique : la diagonale terroriste

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Sébastien Boussois et Asif Arif, France-Belgique : la diagonale terroriste (Éditions La Boîte à Pandore, 2016, 228 pages).

France Belgique

Les attentats de 2015 et 2016 en France et en Belgique ont dévoilé l’existence de nombreux liens entre les djihadistes des deux pays. Cet ouvrage se propose d’étudier les filières qui se sont constituées, parfois depuis de nombreuses années. Le juge Marc Trévidic souligne dans sa préface que « des liens étroits et durables se sont noués de longue date dans les milieux radicaux français et belges » – Trappes et Molenbeek ont pu acquérir une notoriété amplifiée par les médias. Il fait ainsi remonter la première filière franco-belge au recrutement pour les camps d’entraînement afghans au milieu des années 1990. Depuis lors, ces filières se sont développées et, après l’Afghanistan d’Al-Qaïda, ont établi des liens avec l’État islamique (EI). Plus généralement, les francophones – français, belges, mais aussi originaires d’Afrique noire ou du Maghreb – jouent un rôle important dans la promotion du djihad, certains occupant des postes de responsabilité dans l’EI. Comment expliquer cette situation ? Comment se sont constituées ces filières francophones ? Comment les services de renseignement et les polices des deux pays coopèrent-ils ? Telles sont les questions auxquelles les deux auteurs s’efforcent de répondre.

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