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PE n° 3/2023 est disponible en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 3/2023) est disponible dès aujourd’hui ! Au sommaire, un dossier sur l’Union européenne, suivi d’un contrechamps sur les trente ans des accords d’Oslo (une perspective israélienne et un regard palestinien). Au-delà de ces articles, d’autres contributions viennent éclairer l’actualité : la place de l’idéologie en Russie, les politiques migratoires en Europe, les tensions dans le Pacifique Sud, les négociations avec les djihadistes au Sahel

L’Union européenne tient bon face à la guerre d’Ukraine – peut-être mieux que prévu… Mais quels effets cette dernière aura-t-elle à long terme sur les institutions, les politiques européennes ? Il faudra modifier les institutions pour faire face aux élargissements qui s’annoncent. L’Union a certes progressé dans la direction de politiques industrielles et technologiques communes. Mais cette dynamique emporte-t-elle une conception d’autonomie stratégique incluant le diplomatique et le stratégique ? L’Union européenne, sans conteste au cœur des recompositions à venir du continent, n’a que peu d’assurance sur les formes de son propre avenir.

Au-delà de l’actualité ukrainienne, la question des migrations reflète les différences, les divergences des positions européennes. Fermer les frontières, renvoyer les irréguliers, exporter la gestion des entrées sur le territoire européen : ces solutions font-elles consensus et, surtout, aident-elles à régler le problème ?

Trente ans après Oslo, comment expliquer l’impasse dans laquelle s’est retrouvé le processus de paix ? Les lectures israélienne et palestinienne de ces décennies restent totalement opposées : on invoque d’un côté l’incapacité des Palestiniens à récuser le terrorisme et à se gouverner eux-mêmes ; de l’autre le refus d’Israël de dépasser les concessions d’Oslo au profit d’une négociation sur le « statut final ». À partir de ces lectures irréconciliables, les glissements actuels, vers l’extrémisme israélien ou vers une nouvelle révolte palestinienne, ne laissent que peu d’espoir d’avancée.

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Confessions d’un bon à rien

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage d’Élie Barnavi, Confessions d’un bon à rien (Grasset, 2022, 512 pages).

Premier plan : couverture du livre "Confessions d'un bon à rien" d'Élie Barnavi, ambassadeur en Israël. Portrait de lui.
Arrière-plan : photo de Jérusalem prise par Robert Bye.

Par-delà un titre qui témoigne du sens de l’autodérision de l’auteur, ce livre permet de mieux comprendre, à travers le parcours d’Élie Barnavi, l’évolution de la société et de la politique israéliennes, de même que la relation souvent difficile avec la France, sa « seconde patrie affective et intellectuelle ».

Les années Netanyahou

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022). Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jacques Bendelac, Les années Netanyahou. Le grand virage d’Israël (L’Harmattan, 2022, 304 pages).

Face à l’énigme de la longévité politique exceptionnelle de Benjamin Netanyahou – en partie liée à l’absence de limitation du mandat exécutif –, que vient de confirmer le résultat des dernières élections législatives d’Israël, ce livre vient à point nommé. Jacques Bendelac livre une analyse détaillée de la pensée politique de Natanyahou : un libéralisme économique débridé ; l’accent sur la religion – 14 % des heures de cours des jeunes israéliens sont ainsi consacrées à l’enseignement religieux – ; une méfiance institutionnalisée envers les minorités non juives – l’adoption de la loi « Israël comme État nation du peuple juif » en 2018 introduit par exemple une distinction entre citoyenneté et nationalité, réservée aux citoyens juifs – ; et une position forte sur la défense. L’auteur décrit également quelques piliers du « bibisme » : outre la volonté de s’assurer du soutien indéfectible des États-Unis, sa pratique du pouvoir s’appuie sur sa proximité avec des milliardaires, pour laquelle il est mis en cause aujourd’hui, et un soutien opportunément médiatisé de la part de sa famille : le « clan Netanyahou ».

Israël, une démocratie fragile

Cette recension croisée constitue la note de tête du numéro d’automne 2022 de Politique étrangère (n° 3/2022). Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse croisée des ouvrages de Samy Cohen, Israël, une démocratie fragile (Fayard, 2021, 288 pages), Emmanuel Navon, L’Étoile et le Sceptre. Histoire diplomatique d’Israël (Hermann, 2022, 472 pages) et Thomas Vescovi, L’échec d’une utopie. Une histoire des gauches en Israël (La Découverte, 2021, 372 pages).

Alors que le président des États-Unis Joe Biden a entamé sa tournée au Moyen-Orient par un séjour en Israël où il a été accueilli avec circonspection, l’État hébreu connaît un nouvel épisode d’incertitude politique. La démission du Premier ministre Naftali Bennett (Yamina) le 19 mai dernier a provoqué des élections anticipées prévues en novembre, les cinquièmes en quatre ans. Cette incapacité à se rassembler autour d’une personnalité politique, après les démêlées judiciaires ayant entaché la crédibilité de Benjamin Netanyahou, interroge sur la santé de la démocratie israélienne : cette dernière est-elle en crise ? Quelles seraient les conséquences internationales de son basculement vers une « démocrature » ? Quel rôle Israël doit-il jouer dans une région centrale pour les approvisionnements mondiaux en hydrocarbures, rendus plus critiques encore après l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?

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