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Algeria: An Aggressive Restoration

This article is the English version of Akram Belkaïd,
« Algérie : une restauration musclée ? », published in Politique étrangère, Vol. 87, Issue 2, 2022.

Photographie de Nasro Azaizia (Unsplash) représentant un homme portant sur ses épaules le drapeau de l'Algérie (moitié vert, moitié blanc, croissant de lune et étoile rouges au centre), pointant en direction d'un drapeau de l'Algérie flottant sur un porte-drapeau.

On December 12, 2019, Abdelmadjid Tebboune was elected president of the Algerian Republic after winning 58.13 percent of votes (4.9 million votes) in the first round. A former wali (similar to a prefect in France), a minister on more than one occasion, and even head of government for several months in 2017, Tebboune succeeded Abdelaziz Bouteflika. No longer supported by the army, by April 2019 Bouteflika had given up his attempt to win a fifth term due to the huge popular protests that had broken out at the beginning of the year. Although the election was spurned by a record number of voters (14.7 million voters—60.12 percent—failed to vote), it brought an end to the Algerian people’s irruption in the political arena and their persistent refusal to return to “normality.”

[CITATION] Algérie et Maroc : deux visions géopolitiques et sécuritaires

Lisez l’article de Riccardo Fabiani ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 2/2022 de Politique étrangère ici.

Géopolitique des investissements marocains en Afrique

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère 
(n° 3/2020)
. Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Ahmed Iraqi
, Géopolitique des investissements marocains en Afrique (L’Harmattan, 2020, 152 pages).

Ahmed Iraqi est professeur en relations économiques internationales à Tanger et président-fondateur du think tank CENTRIS (Centre de recherches internationales et stratégiques). Sa monographie analyse en détail l’ampleur et le profil des investissements directs marocains (IDM) en Afrique. Elle révèle la montée en puissance du Royaume et sa capacité croissante à concurrencer les entreprises multinationales sud-africaines. Une fois surmontées une certaine lourdeur de style et quelques maladresses de présentation, le lecteur découvrira une mine d’informations.

L’islamisme au pouvoir

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Héloïse-Anne Heuls propose une analyse de l’ouvrage d’Anne-Clémentine Larroque, L’islamisme au pouvoir. Tunisie, Égypte, Maroc (PUF, 2018, 256 pages).

Dans une analyse tripartite, l’auteur décortique les mutations d’une idéologie protéiforme aspirée par des velléités de gouvernance. En Égypte, après avoir été porté par les urnes, le Parti Liberté et Justice (PLJ) issu des Frères musulmans, est chassé du pouvoir, entraînant en 2013 la chute de Mohamed Morsi un an seulement après sa consécration. Au Maroc, si le Royaume n’a que peu vacillé devant les mécontentements de la rue, le Parti Justice et Développement (PJD) remporte les élections législatives en 2011. Si le roi Mohammed VI semble céder, c’est sans doute pour mieux soumettre une formation largement influencée par les cercles égyptiens. Enfin en Tunisie, la fuite de Ben Ali et la chute du pouvoir permettent en octobre 2011 aux islamistes du parti Ennahda d’accéder aux portes de l’État. Une victoire idéologique et symbolique qui se nuance de fortes négociations affaiblissant le mouvement.

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