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Revue de presse sur Politque étrangère

Guerre en Ukraine, comment la Russie a évité l’isolement

Dans un article publié le 15 février dans La Croix, le journaliste Jean-Christophe Ploquin analyse les raisons qui ont permis à la Russie de continuer à jouer un rôle important sur la scène internationale malgré la guerre d’Ukraine. Il cite à ce titre l’article de Vladislav Inozemtsev, « Guerre d’Ukraine : où en est l’économie russe ? », publié dans le n° 4/2023 de Politique étrangère.

Cela fera bientôt deux ans que Vladimir Poutine a déclenché l’invasion de l’Ukraine. L’attaque lancée le 24 février 2022 a certes échoué dans son principal objectif, qui était de capturer Kiev et d’y installer un régime allié. Mais la Russie occupe toujours environ 20 % du territoire de son voisin et maintient ses intentions belliqueuses.

Le dictateur du Kremlin est solidement installé au pouvoir avec une élection, en mars, qui le reconduira sans surprise pour un mandat de six ans. La population est résiliente et l’économie en croissance, tirée par les exportations d’hydrocarbures et par l’appareil militaro-industriel qui tourne à plein régime – un intéressant état des lieux est dressé par l’économiste Vladislav Inozemtsev dans la revue Politique étrangère de l’Ifri (hiver 2023).

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Les mauvais comptes de la guerre d’Ukraine

Dans l’édition février-mars 2024 du Figaro Histoire, Thierry de Montbrial, président-fondateur de l’Institut français des relations internationales, signe une tribune sur la guerre d’Ukraine, deux ans après son commencement. À cette occasion, le dernier numéro de Politique étrangère, le n° 4/2023, y est mis en avant par la rédaction.

« La guerre d’Ukraine a suscité un grand reclassement des zones d’influence. Elle a vu notamment se multiplier les réunions où s’exprimaient les réserves des représentants des pays du « Sud » contre les prétentions universalistes de l’Amérique et de l’Occident. Quelles conséquences ce phénomène aura-t-il sur les chaînes d’approvisionnement en matériaux critiques pour les technologies occidentales et, à travers elles, sur la puissance économique de l’Ouest ? Quels sont les ressorts qui expliquent la résilience de l’économie russe ? Quelles en sont les limites ? Telles sont quelques-unes des questions que traite la dernière livraison de la plus ancienne revue de politique étrangère, éditée par l’Ifri. Les réponses s’ordonnent autour de l’idée que la bonne conscience occidentale ne suffit plus pour faire face à l’état d’un monde nouveau et que s’impose un retour à l’examen dépassionné du réel. »

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Lisez la tribune de Thierry de Montbrial ici.

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Pourquoi l’économie russe ne s’est pas effondrée ?

Dans un article publié aujourd’hui dans Le Figaro, la journaliste Clara Galtier analyse les raisons pour lesquelles l’économie russe ne s’est pas effondrée malgré la guerre d’Ukraine. Elle cite à ce titre l’article de Vladislav Inozemtsev, « Guerre d’Ukraine : où en est l’économie russe ? », publié dans le n° 4/2023 de Politique étrangère.

Malgré le régime strict de sanctions, la Russie continue de déjouer les prédictions négatives. Elle devrait connaître une croissance de 2,6 % en 2024 selon le Fonds monétaire international (FMI).

Même les prévisions officielles du Kremlin ne sont pas si optimistes. Le FMI vient de fortement réviser à la hausse ses prévisions économiques pour la Russie en 2024, de 1,1 % à 2,6 % (contre 1,5 % au maximum pour la Banque centrale russe). Ces nouvelles estimations surviennent alors que l’économie russe s’est redressée plus tôt que prévue, avec un rebond en 2023 estimé autour de 3 %, là où de nombreux économistes prédisaient encore une récession. […]

« Je pense que le FMI est impressionné par la résilience de l’économie russe et améliore son propre pronostic en prévoyant le maintien de deux facteurs : celui des dépenses militaires à un niveau élevé qui stimulent l’ensemble de la consommation et des prix stables pour les hydrocarbures russes, donc des revenus budgétaires importants », analyse Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du centre Russie/Eurasie à l’Ifri.

L’épicentre de la croissance réside dans l’industrie. L’État a massivement investi dans le complexe militaro-industriel. Entre 35 % et 50 % de la croissance – selon les sources – s’expliquent par la production de commandes liées à la guerre. L’industrie manufacturière est en pleine accélération. L’économie de guerre et la hausse des dépenses publiques ont permis de soutenir les revenus des ménages. Les salaires réels (donc déduits de l’inflation) ont augmenté de 13,3 % en mai 2023 sur un an, selon l’économiste russe en exil Vladislav Inozemtzev, auteur d’un article dans Politique étrangère. De quoi entretenir la consommation même si de fortes disparités existent. Le Kremlin a en outre distribué des soutiens aux familles des militaires sur le front et les ouvriers dans la défense, des aides qui touchent entre quatre et cinq millions de foyers. […]

« Chine, Russie, UE… pour exploiter son lithium, la Bolivie se cherche des alliés »

Dans un article publié le 5 janvier 2024 dans Libération, la journaliste Isabelle Hanne analyse la démarche nouvelle de la Bolivie qui cherche à s’ouvrir à l’étranger afin de tirer profit de son potentiel énergétique, notamment l’exploitation de son lithium. Elle cite à ce titre l’article « Géoéconomie du lithium », écrit par Vincent Bos et Marie Forget et publié dans le n° 4/2023 de Politique étrangère.

Malgré ses immenses ressources, le pays enclavé doit se tourner vers l’étranger, en particulier vers la Chine et la Russie, pour tenter de transformer son potentiel en production à grande échelle.

Avec le Chili et l’Argentine, la Bolivie constitue l’un des sommets du « triangle du lithium ». La saumure de leurs déserts de sel, sur le plateau des Andes centrales, concentre plus de la moitié des réserves mondiales de ce métal, essentiel à la transition énergétique pour ses propriétés de stockage de l’électricité. Alors que les besoins mondiaux en lithium pourraient être multipliés par 42 d’ici 2040, selon l’Agence internationale de l’énergie, les richesses non exploitées de la Bolivie attisent l’intérêt d’entreprises étrangères pour ce petit pays enclavé, l’un des plus pauvres d’Amérique du Sud. « L’importance accrue [du lithium] est en train de redessiner les cartes de la géopolitique de l’énergie : l’Australie et l’Amérique latine acquièrent une centralité qu’elles n’avaient pas auparavant », écrivent les géographes Vincent Bos et Marie Forget, dans un article de Politique étrangère, la revue de l’Institut français des relations internationales (Ifri).

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