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Rouge Carbone

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Carole Mathieu, chercheuse au Centre Énergie de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Laurent Fabius, Rouge Carbone (Éditions de l’Observatoire, 2020, 256 pages).

2020 devait être une année charnière pour les négociations climatiques internationales. Cinq ans après son adoption, l’accord de Paris entrait en application, et l’ensemble des États étaient invités à présenter de nouveaux engagements à l’occasion de la COP26, prévue à Glasgow en novembre. Dans la perspective de ce « moment de vérité », Laurent Fabius entendait dresser un bilan des progrès accomplis depuis la COP21, la grande conférence sur le climat qu’il avait préparée et présidée en sa qualité de ministre des Affaires étrangères.

Climat : ouverture de la COP21

À l’occasion du lancement de la COP21 (21e Conference of Parties) qui a lieu à Paris jusqu’au 11 décembre, la rédaction de Politique étrangère vous invite à relire le Contrechamps publié dans le numéro d’été 2015 de Politique étrangère (2/2015) : « Climat : avant la Conférence de Paris », ainsi que la partie « Climat : vers la COP21 » publiée dans le RAMSES 2016.

logo_tousensembleLe premier article de ce dossier, « Climat : l’injustice faite au Sud », écrit par Sunita Narain, montre que les négociations sur le climat ne portent pas seulement sur la réduction des émissions mais également sur le droit au développement, et souligne l’un des enjeux majeurs, qui est de s’accorder sur une répartition équitable du budget carbone du monde.

« Le Forum économique mondial – qui rassemble chaque année à Davos la crème des puissants de ce monde – a dressé une liste des principaux dangers auxquels le monde serait confronté. Selon cette analyse, le changement climatique vient en première position des risques menaçant le monde pour les années à venir, si l’on conjugue les facteurs de probabilité et d’impact. Les liens étroits existant entre le changement climatique et les autres risques principaux doivent retenir encore davantage notre attention. Parmi ceux-ci, l’on pourrait citer : les inégalités économiques (en 3e position), les événements météorologiques extrêmes (5e position), la volatilité extrême des prix de l’énergie  (6e position), les conflits géopolitiques (7e position), et enfin les inondations et la sécurité hydrique (9e et 10e positions). Même les plus fortunés du monde s’accordent donc à dire que le monde est dans une situation critique, peut-être désespérée. »

Pour lire gratuitement l’article de Sunita Narain en intégralité, cliquez ici.

 

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