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The Captured Economy

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Brink Lindsey et Steven Teles, The Captured Economy: How the Powerful Become Richer, Slow Down Growth, and Increase Inequality (Oxford University Press, 2017, 232 pages).

Des nombreux ouvrages consacrés ces dernières années aux faiblesses de l’économie américaine, celui de Brink Lindsey et Steven Teles (tous deux chercheurs au Niskanen Center) est sans doute l’un des plus convaincants et réussis. Partant du constat communément admis que la société américaine, très inégalitaire, ne croît pas autant qu’elle le devrait, les auteurs identifient une raison majeure à cet enlisement : les rentes. Quatre d’entre elles sont analysées en détail.

La lutte contre la corruption, le blanchiment, la fraude fiscale

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Vincent Piolet propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Michel Hunault, La lutte contre la corruption, le blanchiment, la fraude fiscale. L’exigence d’éthique dans les mouvements financiers (Presses de Sciences Po, 2017, 232 pages).

Ce livre est assez inégal selon les contributions, et selon que l’on souhaite approfondir ses connaissances sur la corruption, le blanchiment ou la fraude fiscale. En bon avocat, Michel Hunault fait le point dans son introduction sur les différents processus législatifs qui se sont attaqués à ces différents maux.

La face cachée de l’islamisation

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Dhafer Saidane propose une analyse de l’ouvrage de Yassine Essid, La face cachée de l’islamisation. La banque islamique (Éditions de l’Aube, 2016, 176 pages).

La face cachée de l'islamisation

Laurent Weill, fondateur et responsable scientifique de l’Executive MBA « Finance islamique » à l’université de Strasbourg, classe les individus qui s’intéressent à la finance islamique selon la règle des « 3 C » : les curieux, les croyants et les cupides.

Le livre de Yassine Essid évacue de son champ d’analyse les deux premières catégories pour se focaliser principalement sur la dernière : les « imposteurs ». Ce ne sont donc pas les chercheurs « curieux » de comprendre ni les « croyants » à la recherche d’un sens qu’il incrimine, mais plutôt certains « économistes […] qui ne cessent de colporter des idées fausses qui contribuent puissamment à une imposture […] ».

Sous le titre de l’ouvrage, c’est donc une analyse critique de la finance islamique qui se cache puisque deux chapitres sur les cinq que compte l’ouvrage sont consacrés directement à la notion de riba (intérêt et usure), notion déjà condamnée par Aristote dans l’Éthique à Nicomaque.

The Bankers’ New Clothes: What’s Wrong with Banking and What to Do about It

Cette recension est issue de Politique étrangère 3/2013. Vincent Bignon propose une analyse de l’ouvrage d’Anat Admati et Martin Hellwig, The Bankers’ New Clothes: What’s Wrong with Banking and What to Do about It (Princeton, NJ, Princeton University Press, 416 pages).

00-Admati-HellwigLes banquiers sont nus ! Telle est la thèse soutenue dans un livre déroutant mais puissant par Anat Admati, professeur à l’école de commerce de Stanford, et Martin Hellwig, directeur d’un centre de recherche à Bonn. En filant la métaphore du conte d’Andersen, les auteurs soutiennent que les nouveaux oripeaux des banquiers ne suffisent pas à masquer les problèmes du modèle bancaire contemporain et les risques qu’il fait peser sur l’économie.

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