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Géopolitique des Outre-Mer. Entre déclassement et (re)valorisation

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). François Gaulme propose une analyse de l’ouvrage de Fred Constant, Géopolitique des OutreMerEntre déclassement et (re)valorisation (Le Cavalier Bleu, 2023, 208 pages).

Photographie d'arrière-plan par Hugh Whyte représentant une île dans la mer des Caraïbes. Au premier plan, couverture du livre "Géopolitique des Outre-Mer".

Après la Géopolitique des îles de Marie Redon en 2019, les éditions Le Cavalier Bleu publient dans la même collection de petits ouvrages synthétiques sur la « géopolitique » un livre recoupant en partie la problématique des territoires insulaires dans le monde. Le politologue Fred Constant, professeur à l’université des Antilles, aborde ce thème, qu’il qualifie avec justesse d’« angle mort de la géopolitique où ils n’apparaissent que furtivement », avec quelque 80 territoires de tailles et de situations géographiques très variables, du Groenland à l’île de Pâques. Ils possèdent le caractère commun d’être des « outre-mer », aux institutions et aux statuts très divers, mais à la souveraineté toujours partielle et dépendant sur des modes divers d’une métropole ou d’une fédération plus ou moins lointaine. Ce que certains contesteront : l’auteur va jusqu’à intégrer dans cet ensemble le 51e État américain, Hawaï, aussi bien que Hong Kong pour la Chine.

Géopolitique des îles

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2019)
. François Gaulme propose une analyse de l’ouvrage de Marie Redon, Géopolitique des îles. Des îles rêvées aux îles mondialisées
(Le Cavalier bleu, 2019, 176 pages).

Avec ses références et sa bibliographie réduites à leur plus simple expression, ce petit livre s’adresse à un large public. C’est en soi une excellente initiative, car il aborde un sujet qui ne cesse de prendre de l’importance, bien qu’il demeure peu connu et soit rarement traité.

Le titre du livre, dans sa version abrégée, ne traduit qu’imparfaitement son objet. Marie Redon module son analyse entre des considérations « géopolitiques » au sens des organisations internationales, et des enjeux mondiaux et des développements personnels plus flous, dans un large chapitre sur la « spectacularisation de l’île ». Celui-ci, dans des réflexions d’ordres culturel, sociétal et philosophique, aborde, pêle-mêle, l’imaginaire des îles (tropicales ou non) dans le monde occidental, le phénomène économique des croisières, et le souvenir historique des « Frères de la côte » du temps des pirates des Caraïbes…

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