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Souveraineté industrielle

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022).
Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage d’Élie Cohen, Souveraineté industrielle, vers un nouveau modèle productif (Odile Jacob, 2022, 240 pages).

Couverture du livre Souveraineté industrielle d'Élie Cohen, sur fond d'immeubles du quartier de La Défense à Paris

Élie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS, définit la « politique industrielle » comme le soutien spécifique de l’État à un groupe de secteurs ou d’entreprises en vue de préserver l’indépendance nationale, de pallier des défaillances de marché, de contenir le déclin d’activités traditionnelles, de favoriser la spécialisation dans des technologies d’avenir et/ou de veiller à certains équilibres régionaux.

[CITATION] La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19

« La crise du COVID-19 a rendu plus visibles et aigus les choix que font au quotidien les industriels, les régulateurs et les responsables politiques. Ils doivent arbitrer entre impératifs d’ouverture et de sécurité économique. L’industrie pharmaceutique s’est profondément transformée à bas bruit. La logique de la fragmentation et de l’extension de la chaîne de valeur a prévalu sur la sécurité des approvisionnements. La spécialisation en fonction des avantages comparatifs en matière de coûts salariaux, de réglementation environnementale et de pression fiscale a prévalu. »

Accéder à l’article d’Elie Cohen, « La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19 » ici.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

[CITATION] La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19

Accéder à l’article d’Elie Cohen, « La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19 » ici.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

COVID-19 et économie

Le dossier du dernier numéro de Politique étrangère (n° 3/2020), consacré au COVID-19, regroupe notamment 4 textes abordant différentes conséquences économiques liées à la pandémie du coronavirus.

  • « Le COVID-19, accélérateur de la post-mondialisation« , par Norbert Gaillard
    La mondialisation a généré des interdépendances, dont les effets néfastes ont pu être constatés à l’occasion de la pandémie de COVID-19. Plusieurs pays européens ont ainsi dû faire face à une pénurie de produits sanitaires essentiels. L’Europe est amenée à tirer les leçons de cette crise et à entrer de plain-pied dans l’ère de la post-globalisation. Elle devra réduire sa dépendance à l’égard de pays qui ne respectent pas les règles du libéralisme, en particulier la Chine.
  • « La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19« , par Elie Cohen
    Au cours des vingt dernières années, la France s’est désindustrialisée, a délocalisé et étendu ses chaînes de valeur. Cette tendance s’est traduite, pendant la crise du COVID-19, par des pénuries de produits sanitaires et une dépendance à l’égard de la Chine. Pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, plusieurs stratégies peuvent être envisagées. L’Union européenne sera amenée à jouer un rôle important dans le renforcement de la résilience économique de ses États membres.
  • « Le secteur financier face au choc du COVID-19« , par Arnaud Odier
    Les mesures de confinement prises pour endiguer l’épidémie de COVID-19 ont provoqué une crise économique inédite. Celle-ci n’est pas comparable à la crise financière de 2008, dont la cause était endogène. Pour limiter l’impact de la récession, les gouvernants creusent les déficits publics et comptent sur l’intervention des banques centrales. La reprise économique et la sauvegarde de l’emploi dépendront de la capacité du secteur financier à se mettre au service de l’économie réelle.
  • « D’une crise l’autre« , par Jean-François Gayraud
    Les crises financière de 2008 et sanitaire de 2020 ne résultent pas de la fatalité mais bien d’actions humaines. Elles illustrent certaines dérives du système international et de la mondialisation. Cupidité corruptrice, criminalisation des économies, propension au mensonge, tendance à oublier les leçons de l’histoire : tels sont quelques-uns des ingrédients de ces crises. La pandémie de COVID-19 risque d’engendrer une accélération des comportements prédateurs, notamment de la Chine.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

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