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Le Brésil à l’aube de la présidentielle

Le premier tour de l’élection présidentielle au Brésil s’est tenu ce dimanche 2 octobre. C’est l’occasion de (re)lire l’article de Martine Droulers, « Le Brésil à l’aube de la présidentielle », publié dans le numéro 3/2022 de Politique étrangère.

Le Brésil célèbre en 2022 ses deux cents ans d’indépendance. En octobre de cette année, 145 millions d’électeurs seront appelés aux urnes pour l’élection présidentielle au suffrage universel. Quels sont les enjeux de cette élection ? Quels sont les grands défis économiques, territoriaux, sociaux et environnementaux à relever pour ce vaste pays aux forts contrastes ?

Géopolitique de l’Amazonie

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro de printemps 2020 de Politique étrangère (n°1/2020) – disponible dès la semaine prochaine – que vous avez choisi d'(é)lire : « Géopolitique de l’Amazonie », écrit par Ombelyne Dagicour.

Les incendies qui ont ravagé l’Amazonie en 2019 ont mis en lumière les difficultés d’une conciliation entre exigences environnementales et économiques dans ces territoires. « Poumon de la Terre », la forêt amazonienne s’étend sur plus de 7,5 millions de km² et constitue un réservoir unique de biodiversité1. Plus grand système hydrographique au monde, le bassin amazonien concentre également 20 % des réserves d’eau douce. Alors que le réchauffement climatique s’accélère, l’énorme stock de carbone contenu par la forêt amazonienne menace d’être libéré sous l’effet d’une déforestation qui tend à augmenter. 90 000 incendies ont été comptabilisés en 2019, soit le plus lourd bilan depuis près d’une décennie. Ils ont suscité une vive émotion internationale, et entraîné la mise en cause du gouvernement brésilien, en particulier de son président Jair Bolsonaro. La forêt amazonienne a déjà perdu 20 % de sa superficie en l’espace de cinquante ans selon le World Wildlife Fund (WWF). La déforestation en Amazonie a désormais presque doublé au Brésil par rapport à 2018, poussant les monocultures commerciales et les activités d’extraction toujours plus loin dans les confins tropicaux2.

PE 2/2019 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 2/2019) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet à la démocratie en Afrique et un Contrechamps sur le G7. Comme à chaque nouveau numéro, de nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité : la guerre au Yémen, le Brésil de Jair Bolsonaro, le djihadisme au Sahel après la chute de Daech, la révolution numérique

La démocratie est un produit complexe, qui articule un cadre juridique et une base sociale lui permettant de s’enraciner. Loin des naïves espérances des années 1990, les expériences de plusieurs pays d’Afrique décrivent un chemin qui demeure, à des degrés divers, chaotique : en Mauritanie, en République démocratique du Congo, en Centrafrique ou au Nigeria par exemple… Le dossier de Politique étrangère rappelle que la mise en place d’institutions supposées permettre la démocratie n’est qu’un signe, un prélude. Les avancées, sur le terrain, devront beaucoup plus aux sociétés qu’aux intervenants extérieurs, quelle que soit la bonne volonté de ces derniers. Le constat, une fois de plus, devrait inciter ces intervenants à redéfinir des politiques prenant mieux en compte des conditions politiques locales.

« Brésil : plus dure sera la chute »

A l’occasion des élections présidentielles au Brésil qui ont vu hier, dimanche 28 octobre, la consécration du candidat d’extrême droite, Jair Bolsonaro, nous vous proposons de relire l’article de Joao Augusto De Castro Neves et Bruno Reis, « Brésil : plus dure sera la chute », publié dans le n° 3/2016 de Politique étrangère. Cet article est également disponible en anglais : « Brazil: The Harder They Fall ».

Le Brésil subit actuellement l’une des plus graves crises politique et économique de son histoire moderne – et certainement la plus sévère depuis le retour de la démocratie au milieu des années 1980. Enfant chéri de la mondialisation pendant une bonne partie de la dernière décennie, le pays est brutalement tombé de son piédestal. L’accès de pessimisme tient en partie à la tendance des experts en relations internationales et des commentateurs du marché à voir le monde comme inexorablement pris dans un mouvement – toujours plus rapide – de transfert de puissance d’un grand marché à un autre. Hier encore, les BRICS apparaissaient comme la pierre de touche d’un nouvel ordre mondial et un eldorado de l’investissement ; aujourd’hui, les caprices des vents de la finance veulent accorder à un autre acronyme son quart d’heure de célébrité.

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