Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (1/2015). Jérôme Marchand propose une analyse de l’ouvrage de Michael J. Boyle, Violence After War: Explaining Instability in Post-Conflict States (Johns Hopkins University Press, 2014, 434 pages).
Michael J. Boyle s’est intéressé aux poussées de violence auxquelles font face certains États à peine sortis d’une expérience de lutte armée, menée sur tout ou partie de leur territoire, et ponctuée par la signature d’accords de paix formalisés. Avec deux questions en tête : quels facteurs déterminent la constitution de défis articulés visant à redéfinir les équilibres de forces et les affectations de ressources ? Que reflètent les variations d’intensité de la violence stratégique dans ces États post-conflit ?
La partie la plus stimulante de l’ouvrage est celle qui détaille le modèle explicatif mis au point par l’auteur. Celui-ci y distingue deux modalités de résurgence de la violence stratégique.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.