Le numéro 1/2015 de Politique étrangère est revue du jour dans Les Échos du 20 mars (voir l’article original). Jacques Hubert-Rodier revient sur le dossier « La défense européenne revisitée ».

00-logo-lesechosLe propos : Vladimir Poutine est-il arrivé à réveiller l’Europe ? La crise ukrainienne a en tout cas obligé les Vingt-Huit à reprendre la réflexion sur la défense européenne, souligne, dans la revue Politique étrangère, Vivien Pertusot, de l’Ifri Bruxelles. Celle-ci dépasse l’opposition classique entre zélateurs de l’Europe de la défense et partisans de l’Otan. L’auteur, lui, passe en revue les faiblesses actuelles de la défense en Europe. Au moment même où les États-Unis baissent la garde, l’Europe, sous la pression de la crise économique et budgétaire, réduit ses armées – un demi-million de soldats en moins en six ans, soit plus de 25 % des effectifs supprimés – et laisse apparaître de graves lacunes dans ses armements et dans la R&D. De plus, les grands projets de mutualisation, au sein de l’Otan comme de l’UE, ont fait long feu. Reste la multiplication des efforts bilatéraux et multilatéraux, comme la coopération entre l’Allemagne et les Pays-Bas ou encore la coopération de défense des pays nordiques (NorDefCo) et la coopération franco-britannique. Mais est-ce suffisant ?

L’extrait : « La guerre en Libye en 2011 avait rappelé que l’Otan restait l’organisation de la « hard security » pour les pays européens. Les interventions sous drapeau français au Mali et en République centrafricaine ont également ébréché la dimension militaire de la PSDC (politique de sécurité et de défense commune). La crise ukrainienne a fini par la briser. »

Jacques Huber-Rodier

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