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La nouvelle armée russe

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage d’Isabelle Facon, La nouvelle armée russe (L’Inventaire-L’Observatoire franco-russe, 2021, 128 pages).

L’Occident ne sait plus où donner de la tête pour redécouvrir ses ennemis : terrorisme, Chine, cyber-agresseurs, Russie… Moscou, qui relève la tête après l’éclipse de la fin du XXe siècle, occupe une place de choix dans la hiérarchie des puissances diaboliques, après l’annexion de la Crimée et l’intervention en Syrie. Son armée est à nouveau un symbole de son poids international. Le petit livre que signe Isabelle Facon tente une évaluation du poids militaire russe en le replaçant dans la perspective des trente premières années de la nouvelle Russie.

Shadows across the Golden Land

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2021 de Politique étrangère (n° 2/2021). Sophie Boisseau du Rocher, chercheuse associée au Centre Asie de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Simon Tay, Shadows across the Golden Land: Myanmar’s Opening, Foreign Influence and Investment (World Scientific Publishing, 2020, 476 pages).

Cet ouvrage retrace tout d’abord l’histoire compliquée de ce pays, si compliquée d’ailleurs que les malentendus s’accumulent et alimentent les tensions récurrentes entre acteurs locaux et étrangers (chapitres 1, 2 & 3). Pour approfondir et illustrer son propos, l’auteur consacre deux chapitres (chapitres 6 & 7) à la crise « simple et complexe » des Rohingyas, illustration exemplaire de ces malentendus.

Contre l’armée européenne, par Michel Debré (1953)

En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, la rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Michel Debré, « Contre l’armée européenne », publié dans Politique étrangère en 1953. Michel Debré occupe alors un poste de sénateur. Il s’oppose avec véhémence au projet de Communauté européenne de Défense (CED), attaquant nommément Jean Monnet et les « théologiens du transfert de souveraineté ».

Quand Démosthène mettait en garde les Athéniens contre Philippe de Macédoine, Démosthène avait raison ! Athènes était une cité, et l’âge venait de plus grands empires. Mais il était deux politiques : l’une qui permettait de les constituer par une alliance et dans la liberté, l’autre qui acceptait de les voir naître de la tyrannie. Nul ne doute, nul n’a jamais douté, que la thèse ardemment défendue par Démosthène fût la seule qui pût garantir l’avenir d’Athènes, celui de la Grèce et de la liberté, la seule qui fût en même temps conforme à l’honneur.

Origins of the North Korean Garrison State

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Youngjun Kim, Origins of the North Korean Garrison State: The People’s Army and the Korean War (Routledge, 2017, 248 pages).

Officier de l’armée de Terre sud-coréenne et docteur en histoire de l’université du Kansas, Youngjun Kim est professeur à la National Defense University de Corée du Sud. Dans cet ouvrage, il s’appuie sur le concept « d’État garnison » développé par Harold Lasswell en 1941, pour expliquer la montée en puissance de l’armée nord-coréenne de la fin de Seconde Guerre mondiale à la conclusion de la guerre de Corée. Pour sa démonstration, l’auteur utilise des sources nombreuses et, pour certaines, originales : archives nord-coréennes saisies par les Américains à Pyongyang en 1950, biographies d’anciens combattants nord-coréens, archives soviétiques transférées en Corée du Sud en 1990, et documents russes détenus à Washington.

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