Étiquette : Corée du Nord Page 3 of 5

Les trois Corées

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Patrick Maurus, Les trois Corées (Hémisphères Éditions, 2018, 192 pages).

Patrick Maurus est l’un des plus fins connaisseurs de la Corée en France. Il a voyagé à de nombreuses reprises en Corée du Nord et s’interroge dans cet ouvrage sur « la Corée », en étudiant ses trois divisions actuelles : Corée du Sud, du Nord, et chinoise, tout en éclairant leurs interactions.

Cinq menaces nucléaires pour la sécurité des États-Unis

>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « États-Unis : de nouvelles options nucléaires ? », écrit par Benjamin Hautecouverture dans le numéro d’été 2018 de Politique étrangère (n° 2/2018). < <

Origins of the North Korean Garrison State

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Youngjun Kim, Origins of the North Korean Garrison State: The People’s Army and the Korean War (Routledge, 2017, 248 pages).

Officier de l’armée de Terre sud-coréenne et docteur en histoire de l’université du Kansas, Youngjun Kim est professeur à la National Defense University de Corée du Sud. Dans cet ouvrage, il s’appuie sur le concept « d’État garnison » développé par Harold Lasswell en 1941, pour expliquer la montée en puissance de l’armée nord-coréenne de la fin de Seconde Guerre mondiale à la conclusion de la guerre de Corée. Pour sa démonstration, l’auteur utilise des sources nombreuses et, pour certaines, originales : archives nord-coréennes saisies par les Américains à Pyongyang en 1950, biographies d’anciens combattants nord-coréens, archives soviétiques transférées en Corée du Sud en 1990, et documents russes détenus à Washington.

Face aux interrogations les plus sombres du début 2018

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales, a publié le 20 janvier un article mettant à l’honneur le numéro d’hiver (n° 4/2017) de Politique étrangère : « L’Irak après Daech ».

La revue Hiver 2017-2018 nous guide comme toujours, via ce « savant » qu’on comprend facilement, dans plusieurs chemins pouvant s’inscrire comme un « faire le point » sur les inquiétudes majeures, nous guettant en ce début 2018.

Nous avons du coup lu la revue un peu différemment de notre façon habituelle, utilisant certes le dossier phare (L’Irak après Daech) et certains points du dossier second (Trump, une rupture de l’ordre mondial ?), mais approfondissant aussi deux forts articles de la partie Actualités, chacun comprendra pourquoi : Yémen, imbroglio politico-juridique, désastre humanitaire, impasse militaire ; et Corée du Nord/États-Unis : jusqu’où ira la confrontation ?

Antoine Bondaz éclaire – et c’est difficile de poser des jalons sur l’incertitude, les contradictions, les rebondissements d’une telle situation – la question que tout un chacun se pose en ce début d’année : la confrontation Corée du Nord/États-Unis, avec dès le titre le mot-clef de la problématique – jusqu’où.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un, la militarisation à marche forcée appuyée sur un très fort développement de l’arsenal nucléaire, et des capacités balistiques l’accompagnant, ne font plus aucun doute ; pas plus que l’escalade verbale foncièrement menaçante de D. Trump. Le face à face s’incarne aussi du reste dans ces deux personnalités – particulières – et dans les échos spécifiques sur leur population-public. L’article a le mérite de reposer la chronologie de la confrontation, et de souligner – certes, seulement hic et nunc dans cette géopolitique changeante – les stratégies possibles, les objectifs probables, les hypothèses de « solutions » se dessinant. Ainsi, ce sont d’armes sécuritaires, certes, dont il est question pour la Corée avec cette hausse (et ce perfectionnement) de son arsenal nucléaire, mais bien autant d’armes identitaires répondant à des champs politiques tournés vers la population. Outil « indispensable au juche » recherche de l’indépendance politique, « s’opposant au sadae » ayant défini par le passé la dépendance par rapport à l’empire Chinois. Contrairement à nos représentions occidentales, la RPDC aligne certaines réussites économiques notamment en croissance, sous l’égide d’une réelle autorité du dictateur dirigeant. Si les USA veulent à terme contraindre les Coréens à la dénucléarisation, à l’instar de la communauté internationale – ce qui passe par la table des négociations – il faudrait mesurer et trier dans les sanctions à l’œuvre actuellement, et ne jamais négliger la Chine, ni comme acteur de futures négociations, ni même comme inhérente à tous les concepts sur la confrontation (principal client de 90% des exportations nord-coréennes). Quant à l’éventualité de ripostes militaires dont des frappes nucléaires, l’article montre combien ce serait d’un coût considérable, notamment humain, et d’un résultat plus qu’incertain… […]

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