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L’Europe et les relations transatlantiques à l’heure de la négociation

La rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Jean Klein, intitulé « L’Europe et les relations transatlantiques à l’heure de la négociation », et publié dans le numéro 1/1975 de Politique étrangère.

La crise ouverte en octobre 1973 par la reprise des hostilités au Moyen-Orient a permis d’illustrer la réalité de la concertation entre les deux superpuissances et de mesurer les divergences d’intérêts entre les Etats-Unis et leurs alliés européens. En dépit de péripéties ambiguës comme l’alerte nucléaire du 25 octobre, les deux protagonistes se sont employés à éviter l’affrontement direct et, après la conclusion du cessez-le-feu, ils sont apparus comme les principaux artisans d’un règlement de paix. Le rôle joué par les pays européens pendant la crise et lors de son dénouement a été négligeable ; par ailleurs, leur dépendance par rapport aux pays producteurs de pétrole les a conduits à adopter des positions différentes de celles souhaitées par Washington. D’où les rancœurs des uns et les frustrations des autres, ceux-ci s’insurgeant contre le fait d’avoir été traités comme des « non-personnes » alors que ceux-là s’irritaient de ne pas trouver chez leurs alliés un appui total dans des circonstances difficiles.

L’avenir du monde occidental

La rédaction de Politique étrangère vous offre à (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue.
Nous vous proposons aujourd’hui un article de Robert Strausz-Hupé, intitulé « L’avenir du monde occidental » et publié dans le numéro 4-5/1963.

Je dois à un maître sage et éclairé d’avoir été familiarisé dès mon jeune âge avec Thucydide et son Histoire de la Guerre du Péloponnèse ainsi qu’avec les Vies de Plutarque. J’en ai retiré un enseignement qui a fortement marqué mon esprit : c’est parce que les cités grecques n’ont pas su s’allier contre le danger, commun qu’elles ont péri. Philippe de Macédoine n’eut qu’à les cueillir les unes après les autres.

N’ayant à cet âge aucune expérience des hommes et de la politique, je m’interrogeais sur l’incapacité manifeste des Grecs à discerner un danger si évident pour tous et une solution à leur problème qui sautait aux yeux. C’est peut-être la même angoisse avec laquelle je suivais dans les pages de mon livre la désintégration, par une défaite commune, d’une Grèce divisée, qui m’étreint de nouveau aujourd’hui lorsque je contemple le désarroi de l’Alliance atlantique.

La politique étrangère de l’URSS après Khrouchtchev

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « La politique étrangère de l’URSS après Khrouchtchev » a été écrit par Philip E. Mosely dans le numéro 1/1966 de Politique étrangère.

Après la Seconde Guerre mondiale, le système multipolaire qui avait façonné la politique mondiale au cours des deux siècles précédents a fait place à un système bipolaire, les États-Unis et l’Union Soviétique constituant les deux pôles autour desquels un grand nombre de nations mineures étaient groupées. Disposant d’armes nucléaires et d’engins à longue portée, les deux superpuissances — l’URSS et les États-Unis — se trouvèrent en possession de moyens de destruction uniques au monde. Jusqu’à la fin des années cinquante, un grand nombre d’observateurs pensaient que la bipolarité durerait pendant un temps illimité. Mais, paradoxe étonnant, l’extrême concentration de puissance entre les mains des États-Unis et de l’Union Soviétique a, depuis 1960, déterminé l’érosion du système bipolaire.

L’URSS comme facteur de la politique internationale

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « L’URSS comme facteur de la politique internationale »a été écrit par Georges Luciani dans le numéro 1/1939 de Politique étrangère.

Le dualisme de l’action de l’URSS

L’action extérieure de l’URSS se développe depuis la fondation du nouveau régime selon deux lignes qui parfois sont parallèles, quelquefois même se confondent, mais qui parfois aussi divergent sensiblement. L’une de ces lignes, c’est celle de la IIIe Internationale, de l’Internationale communiste (que l’on appelle en abrégé le Komintern), l’autre, celle du Commissariat aux Affaires Étrangères, de l’État russe si l’on veut. D’une manière simplifiée on peut dire que le Komintern a pour but avoué et officiel la révolution universelle, tandis que le Commissariat aux Affaires Étrangères vise à défendre les intérêts de l’État soviétique.

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