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Forces armées africaines

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Laurent Touchard, Forces armées africaines, 2016-2017 (auto-édition, 2017, 600 pages).

Laurent Touchard, chercheur indépendant sur les questions militaires, a notamment été consultant défense pour Jeune Afrique. Son ouvrage sur les forces armées africaines vient combler un vide. En effet, en 600 pages, il décrit de façon complète les principaux enjeux géopolitiques et sécuritaires de 55 pays. Il analyse le fonctionnement opérationnel des armées, détaille certaines opérations et va même jusqu’à parler du comportement au feu de certaines unités.

« L’Algérie, puissance émergente ? »

« L’Algérie, puissance émergente ? », telle est la question posée par la journaliste Charlotte Bozonnet dans son article publié vendredi 23 octobre 2015 dans Le Monde et consacré au dossier sur l’Algérie paru dans le numéro d’automne de Politique étrangère (3/2015).

Le Monde logo« De l’Algérie, on souligne souvent la paralysie : celle de son président, affaibli par un accident vasculaire cérébral depuis 2013 ; celle de son système politique, où les clans au pouvoir refusent toute transition. Plus rarement ce qui bouge pour ce pays. Dans son dernier numéro, Politique étrangère consacre un dossier éclairant sur l’Algérie, analysant comment ce système, « miné de toutes parts», se voit contesté par son environnement international.

L’économie, d’abord, ou « la chronique d’une crise permanente » dans un pays qui, en quinze ans de manne pétrolière, aura, certes, amélioré le quotidien de ses habitants mais sans parvenir à construire une économie productive. « Au moment où l’Algérie doit faire face à une nouvelle crise pétrolière, l’hyperdépendance de son économie aux hydrocarbures fait craindre un risque systémique », prévient l’économiste Mihoub Mezouaghi. Avec un baril tombé à moins de 50 dollars (44 euros), le modèle de croissance n’est plus viable, faisant craindre une crise aux répercussions politiques.

Le cas de la Libye : 3 questions à Archibald Gallet

Auteur de l’article « Les enjeux du chaos libyen » paru dans le numéro été 2015 de Politique étrangère (2/2015), Archibald Gallet a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

Libyan_DessertQuels sont les principaux acteurs du conflit libyen ?

Depuis juillet 2014, deux gouvernements, l’un à Tobrouk, l’autre à Tripoli, s’affrontent pour le contrôle des institutions et des richesses libyennes. Chaque gouvernement exerce une souveraineté théorique sur une mosaïque de territoires contrôlée par les différentes milices qui la soutiennent. Après près d’un an de guerre civile, l’enlisement du conflit a mis chacune des coalitions à l’épreuve. La montée en puissance de l’organisation État islamique (EI), puis plus récemment la signature d’un accord de paix sous les auspices de l’Organisation des Nations unies mettent à jour les divisions internes à chaque camp. Beaucoup de groupes armés ne rendent de compte à personne, et le Sud saharien jouit d’une autonomie de fait. Les milices des ethnies locales Toubou et Touareg s’y affrontent pour les routes de commerce transsahariennes et des revenus de protection des installations pétrolières du Sud-Est.

Les enjeux du chaos libyen

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro d’été 2015 de Politique étrangère que vous avez choisi : « Les enjeux du chaos libyen », par Archibald Gallet.

couv pe_2-2015Depuis la révolution de 2011, la Libye s’enfonce dans une spirale destructrice ayant des conséquences en Afrique du Nord, dans le Sahel et toute la Méditerranée. Le conflit a fait près de 30 000 victimes[1], et depuis le début de l’année 2015, le pays se constitue en base régionale du djihadisme. La production et l’exportation du pétrole, qui représente la quasi-totalité des exportations libyennes, ont chuté de plus de 80 % par rapport aux niveaux d’avant guerre. Les déplacés et réfugiés se multiplient, à l’intérieur du pays[2] et dans les pays voisins, et l’absence d’État offre un terrain privilégié à des organisations criminelles, qui contrôlent parfois des portions entières de territoire et se livrent au trafic de drogue, d’armes et de migrants – dont le nombre est en constante augmentation. Continuer la lecture sur Cairn.info.


[1] Source : Libya Body Count.

[2] Près de 287 000 en octobre 2014 (Agence des Nations unies pour les réfugiés).

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