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Guerre, armée et communication

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Éric Letonturier, Guerre, armée et communication (CNRS Éditions, 2017, 216 pages).

Cet ouvrage collectif se concentre plus particulièrement sur l’impact de la révolution numérique et des réseaux sociaux sur l’institution militaire et le fait guerrier. Il n’est pas possible de revenir ici sur toutes les contributions. Nous en évoquerons quelques-unes, parmi les plus marquantes.

André Thiéblemont, dans une partie particulièrement intéressante pour les non-initiés, s’intéresse aux phénomènes de communication en zone de combat. Il explique notamment l’enjeu que représente la transmission des ordres. Cette transmission se voit bouleversée au moment où les réseaux numériques permettent de passer d’un système strictement pyramidal à une diffusion horizontale.

Networks of Outrage and Hope: Social Movements in the Internet Age

Cette recension est issue de Politique étrangère 2/2013. Marc Hecker propose une analyse de l’ouvrage de Manuel Castells, Networks of Outrage and Hope: Social Movements in the Internet Age (Cambridge, Polity Books, 2012, 200 pages).

00-Castells-0745662854Manuel Castells est un spécialiste mondialement connu de la sociologie des réseaux. Sa trilogie sur L’Ère de l’information a été traduite dans une vingtaine de langues. Ce nouveau livre explore les mouvements sociaux qui ont émergé, de manière plus ou moins explosive, en différents endroits de la planète au cours de l’année 2011. Il a été rédigé à chaud, entre décembre 2011 et avril 2012. M. Castells ne cache pas sa sympathie pour ces mouvements, qui lui rappellent l’ambiance révolutionnaire qui régnait à Paris en mai 1968. Il réussit toutefois à produire une analyse distanciée, revenant avec force détails sur différents soulèvements ayant provoqué des secousses plus ou moins fortes dans les pays occidentaux (Islande, Espagne, États-Unis) et un véritable séisme dans le monde arabe (Tunisie, Égypte).

Il était une fois les révolutions

Cette recension est issue de Politique étrangère 2/2013. Marc Hecker propose une analyse de l’ouvrage de Julie Gommes, Il était une fois les révolutions (Sète, Édition de la Mouette, 2013, 110 pages).

00-Gommes-9782917250648FSAu moment de la révolution de 2011, Julie Gommes, jeune journaliste arabophone, vivait en Égypte où elle enseignait le journalisme dans une université du Caire. Elle a aussi couvert le début du soulèvement syrien et voyagé dans la Tunisie postrévolutionnaire. Il était une fois les révolutions décrit son quotidien dans une période agitée, ses rencontres, ses amitiés, ses souffrances. Ce quotidien, écrit-elle, est « trop insignifiant » pour être « vendu aux médias ». Il est pourtant loin d’être dénué d’intérêt.
Un des mérites de cet ouvrage, qui se lit comme un roman d’apprentissage, est de lever le voile sur les coulisses du métier de journaliste. Comment passer la frontière d’un pays au bord de la guerre civile ? Comment échapper aux moukhabarat ?

[Revue de presse] Internet, outil de puissance (PE 2/2012)

logo Ina GlobalInaGlobal propose une longue recension du numéro 2/2012 de Politique étrangère et de son dossier « Internet, outil de puissance ».

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Internet connecte aujourd’hui plus de 2 milliards d’utilisateurs dans le monde. Nouvel espace d’échange et de communication, c’est aussi, d’après les éditorialistes de la revue Politique Étrangère, « un facteur de constitution de puissance » autant qu’un « outil d’affirmation internationale de la puissance ». Mais dans quelle perspective nous plaçons-nous, et de quelle puissance parle-t-on ? Internet est-il un nouveau canal d’expression d’un soft power traditionnel s’exerçant d’État à État ? Ou serait-ce plutôt un outil d’influence des États sur les populations (et vice versa)?

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