Étiquette : révolutions arabes Page 1 of 5

L’Afrique du Nord après les révoltes arabes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020).
Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Luiz Martinez, L’Afrique du Nord après les révoltes arabes (Presses de Sciences Po, 2019, 224 pages).

Paradoxalement, l’Afrique du Nord, dont les liens historiques avec la France sont forts, est moins couverte que le Moyen-Orient par les chercheurs qui s’intéressent au monde arabe. La contribution de Luis Martinez est ainsi bienvenue pour la connaissance de cette région qui nous est proche à bien des points de vue.

Algérie, la nouvelle indépendance

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020).
Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Pierre Filiu
Algérie, la nouvelle indépendance (Le Seuil, 2019, 184 pages).

Ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Filiu se veut, selon l’auteur même, un « essai », « un cadre d’interprétation » du mouvement de fond que représente le Hirak qui, depuis le 22 février 2019, n’en finit pas de mobiliser les foules à Alger comme dans la plupart des villes algériennes. En fait, par-delà ce propos, il s’agit bien d’une réflexion sur l’Algérie d’aujourd’hui, les raisons qui ont conduit à cette « révolution populaire, inclusive et non violente », à la revendication en faveur d’une « deuxième indépendance », et à ses perspectives d’avenir.

« Une mythologie de l’État supplémentaire »

>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « Les États au Moyen-Orient : crise et retour », écrit par Dorothée Schmid, responsable du Programme Turquie contemporaine/Moyen-Orient de l’Ifri, dans le numéro de printemps 2018 de Politique étrangère. < <

Les États au Moyen-Orient : crise et retour

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Les États au Moyen-Orient: crise et retour », écrit par Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l’Ifri, et paru dans notre nouveau numéro (n° 1/2018), « États : quel nouveau souffle ? ».

L’analyse de la faiblesse des États en Afrique du Nord et au Moyen-Orient occupe en continu les politologues pratiquement depuis leur création, sur les ruines de l’empire ottoman et après l’échec des colonisations ­européennes. Le constat est généralement celui d’États faibles, pourtant paradoxalement qualifiés de « forts », et qu’il faudrait en réalité plutôt qualifier de « durs ». Cette dureté étant celle de régimes établis, en l’absence d’alternance démocratique, comme propriétaires exclusifs et intransigeants d’institutions qui exercent le monopole de la force sur le territoire – soit la classique définition wébérienne de l’État.

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