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Aspects permanents du problème syrien

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Aspects permanents du problème syrien » est le fruit d’une communication faite par Jacques Weulersse, alors membre de l’Institut de Damas, devant le Groupe d’étude de l’Islam. Il a été publié dans le numéro 1/1936 de Politique étrangère.

Quand on suit sur place, depuis un certain nombre d’années, révolution politique intérieure des différents États sous mandat français dans le Levant, il faut bien avouer qu’elle apparaît singulièrement décevante. En effet, la politique intérieure de ces États paraît se résumer, presque uniquement, en conflits de coterie ou querelles de personnes ; bien plus, la vie politique est restreinte à une portion infime de la population ; à une classe de politiciens professionnels qui en profitent, à des agitateurs, à des journalistes et à des étudiants. Mais la grande masse de la population, et en particulier presque toutes les masses rurales, semblent parfaitement indifférentes à ces questions.

Chirac, Assad et les autres

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Michel Duclos propose une analyse de l’ouvrage de Manon Nour-Tannous, Chirac, Assad et les autres (PUF, 2017, 464 pages).

Ce livre important de Manon-Nour Tannous, tiré de sa thèse de doctorat, mérite de retenir l’attention à un double titre. En premier lieu, il offre une histoire de la relation franco-syrienne de 1946 à 2011 sous un jour politique et diplomatique et non, comme c’est souvent le cas, sous l’angle des affaires de renseignement pimentées d’un peu de pétrole. Les différents épisodes – la difficile sortie de l’ère coloniale et post-coloniale après la guerre d’Algérie, la phase d’ajustement distant sous Mitterrand, les tentatives de rapprochement non conclusives sous Jacques Chirac puis lors du mandat de Nicolas Sarkozy – sont nettement décrits et dûment replacés dans leur contexte historique.

PE 1/2018 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2018) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux États, qui, avec la mondialisation, voient leurs frontières et leurs souverainetés s’affaiblir. Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? C’est la réponse que tente d’apporter ce premier dossier de l’année 2018. Parallèlement, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, en particulier sur la crise en Catalogne, le devenir de l’Égypte du général Sissi ou encore  l’impasse dans laquelle semble être le Venezuela.

Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? Le débat sur « la fin des États » a pu le laisser croire ; mais on assisterait plutôt à une prolifération des « désirs d’États », divers et contradictoires. Politique étrangère s’interroge sur le rôle et le destin de ces États, si différents selon leurs histoires et leurs environnements.

États à reconstruire (Syrie, Irak), chancelants mais résistants (Liban), contestés de l’intérieur (Royaume-Uni, Espagne), menacés de naufrage (Égypte, Venezuela), ou États forts (la Chine de Xi Jinping et ses stratégies de plus en plus visibles et globales) : tous forment, en réalité, la seule structure pérenne de la scène internationale.

En un temps où le multilatéralisme semble contesté, voire méprisé par le plus grand d’entre eux, les États-Unis, on doit s’interroger sur ce qui est commun à tous ces États, sur ce qui les différencie, pour imaginer ce que pourrait être leur société de demain.

Le Jihadisme des femmes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar, Le Jihadisme des femmes. Pourquoi ont-elles choisi Daech ? (Seuil, 2017, 112 pages).

Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar sont deux chercheurs connus pour leurs travaux sur la radicalisation. Le premier est professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, le second directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Dans ce court ouvrage, ils cherchent à croiser la vision du psychanalyste et du sociologue pour tenter de « détecter des passerelles entre faits psychiques et faits sociaux ». Leur objectif est de mieux comprendre le phénomène du djihadisme féminin. Pour ce faire, ils ont collecté des données – soit directement (entretiens, consultations cliniques), soit indirectement (ouvrages, articles de presse) –, sur une soixantaine de cas.

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