Étiquette : tactique Page 1 of 2

Qui ruse gagne. Une anthologie de la tromperie guerrière

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Patrick Manificat, Qui ruse gagne. Une anthologie de la tromperie guerrière  (Histoire et Collections, 2020, 272 pages).

Officier ayant servi dans plusieurs unités parachutistes et de forces spéciales, le général Manificat se penche ici sur les ruses de guerre. Soulignons d’abord l’intérêt de la démarche. Alors que les stratagèmes sont présents à toutes les époques et dans toutes les cultures, il existe finalement assez peu d’ouvrages récents en français sur le sujet. Parmi les rares exceptions, citons celui de Jean-Vincent Holeindre, La Ruse et la Force, paru en 2017, et qui a fait l’objet d’une recension dans Politique étrangère (n° 2/2017, p. 199-200). Patrick Manificat propose un recueil de stratagèmes avec une ambition précise : participer au renouveau de l’usage de la ruse alors que les conflits pourraient être de plus en plus symétriques.

Secret Wars: Covert Conflicts in International Politics

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Austin Carson, Secret Wars: Covert Conflicts in International Politics (Princeton University Press, 2018, 344 pages).

Austin Carson, professeur assistant de science politique à l’université de Chicago, conduit une analyse systématique de la manière dont les grandes puissances participent secrètement à des guerres. S’appuyant notamment sur sa thèse de 2013, Secrecy, Acknowledgement, and War Escalation: A Study in Covert Competition, il met en avant un schéma récurrent de comportement depuis 1936, et le théorise dans deux premiers chapitres solides – peut-être trop académiques.

Deception: Counterdeception and Counterintelligence

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Robert M. Clarke et William L. Mitchell, Deception: Counterdeception and Counterintelligence (CQ Press, 2018, 312 pages).

Les actions de déception sont trop souvent réduites à une image : celle des chars gonflables utilisés pendant l’opération Fortitude, probablement la plus ambitieuse opération de déception de l’histoire, destinée à cacher aux Allemands le lieu du débarquement prévu en Normandie. Cependant, la déception dans l’art de la guerre revêt une réalité bien plus complexe, tant dans sa planification que dans son exécution. Le livre de Robert M. Clark – ancien analyste à la CIA et professeur associé à l’université Johns Hopkins – et William L. Mitchell – ex-officier du renseignement militaire américain et conseiller pour le ministère de la Défense danois – permet de toucher du doigt la richesse de cette problématique.

Patton’s Way: A Radical Theory of War

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère
(n° 2/2018)
. Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de James Kelly Morningstar, Patton’s Way: A Radical Theory of War (Naval Institute Press, 2017, 352 pages).

Le général Patton est une personnalité contestée. Ses succès au combat sont nombreux, en particulier à la tête de la Troisième armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il est aussi régulièrement dépeint comme un chef caractériel et incontrôlable, dont les réussites ne s’expliqueraient que par des prises de risque inconsidérées. James Kelly Morningstar, officier de l’U.S. Army en retraite et professeur d’histoire militaire à l’université du Maryland, cherche dans ce livre à réhabiliter la pensée stratégique et tactique de Patton, et à montrer sa pertinence actuelle. Il appuie son propos sur de nombreuses sources primaires, notamment issues des archives personnelles du général.

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