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Généraux, gangsters et jihadistes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Denis Bauchard, conseiller au Moyen-Orient pour l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Pierre Filiu, Généraux, gangsters et jihadistes. Histoire de la contre-révolution arabe (La Découverte, 2018, 320 pages).

Récusant le mot « printemps », Jean-Pierre Filiu veut montrer ici comment les « révolutions arabes » initiées par une nouvelle génération qui contestait le nizam, c’est-à-dire tout à la fois des régimes et des systèmes despotiques, ont suscité des réactions violentes des « mamelouks », et comment ceux-ci ont mis fin, au moins provisoirement, à la vague démocratique, sauf en Tunisie.

False Dawn: Protest, Democracy, and Violence in the New Middle East

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Clément Steuer propose une analyse de l’ouvrage de Steven A. Cook , False Dawn: Protest, Democracy, and Violence in the New Middle East (Oxford University Press, 2017, 360 pages).

Ce livre tente d’expliquer comment l’espoir des printemps arabes a laissé si rapidement place à une régression violente et autoritaire au Moyen-Orient. L’auteur étudie principalement quatre pays de la région : la Tunisie, l’Égypte, la Libye et la Turquie. Selon lui, trois facteurs sont à prendre en considération pour comprendre cet échec : le caractère en dernière analyse non révolutionnaire des soulèvements, la capacité des dirigeants à manipuler à leur avantage les institutions, et l’importance des questions identitaires.

Les États au Moyen-Orient : crise et retour

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Les États au Moyen-Orient: crise et retour », écrit par Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l’Ifri, et paru dans notre nouveau numéro (n° 1/2018), « États : quel nouveau souffle ? ».

L’analyse de la faiblesse des États en Afrique du Nord et au Moyen-Orient occupe en continu les politologues pratiquement depuis leur création, sur les ruines de l’empire ottoman et après l’échec des colonisations ­européennes. Le constat est généralement celui d’États faibles, pourtant paradoxalement qualifiés de « forts », et qu’il faudrait en réalité plutôt qualifier de « durs ». Cette dureté étant celle de régimes établis, en l’absence d’alternance démocratique, comme propriétaires exclusifs et intransigeants d’institutions qui exercent le monopole de la force sur le territoire – soit la classique définition wébérienne de l’État.

Monde arabe : le grand chambardement

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Denis Bauchard, ancien ambassadeur et conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Yves Aubin de La Messuzière, Monde arabe : le grand chambardement (Plon, 2016, 216 pages).

Monde arabe chambardement

Le chaos du monde arabe et du Moyen-Orient interpelle. Comment en est-on arrivé là ? Qui est responsable d’une situation qui apparaît souvent hors contrôle ? Yves Aubin de La Messuzière, ancien directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, et ancien ambassadeur notamment en Tunisie, aborde différentes questions sur les printemps arabes, la tragédie syrienne, le djihadisme, le jeu de l’Arabie Saoudite, l’affrontement entre sunnites et chiites, la question palestinienne, en ne cachant pas que ce « chambardement » risque de perdurer.

Sans refaire l’histoire des printemps arabes et de leur échec, il rappelle que des signes avant-coureurs, relevés par des chercheurs comme par des diplomates, étaient apparus dans plusieurs pays, dont la Tunisie, l’Égypte et la Syrie.

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