Auteur/autrice : Politique Etrangère Page 173 of 577

[CITATION] La finance durable, nouvel enjeu de la compétition économique mondiale

Accédez à l’article de Guillaume Cravero et Patricia Crifo ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 3/2021 de Politique étrangère ici.

Taïwan mène sa barque

Le 13 octobre dernier, Louis Fraysse a publié dans l’hebdomadaire Réforme un article consacré aux ambitions croissantes de la Chine et au risque que cela représente notamment pour Taïwan. Il cite à cette occasion le dossier du numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2021), « L’Asie de l’Est face à la Chine », et plus particulièrement l’article de Marc Julienne et John Seaman, « Pékin : pire et meilleur ennemi de Taïwan ».

Si de moins en moins de pays reconnaissent officiellement l’indépendance de l’île, les pressions accrues de Pékin tendent paradoxalement à renforcer sa position sur la scène internationale. Ce dimanche 10 octobre était jour de fête nationale à Taïwan. Cette journée, connue sous le nom de « double dix », commémore la révolution d’octobre 1911 qui a renversé la dynastie impériale des Qing et donné naissance à la république de Chine. En 1949, cette dernière, vaincue par les communistes de Mao Zedong, a trouvé refuge sur l’île de Taïwan. Elle vit depuis dans une situation bien inconfortable, comme dans un entre-deux perpétuel. D’un côté, le pays, de facto indépendant, a été loué dans le monde entier pour sa réponse anticipée, efficace et transparente à la pandémie de Covid-19. Alors que l’île, avec ses 23 millions d’habitants, est cinq fois plus densément peuplée que la France, elle ne compte que 846 décès liés au coronavirus – contre plus de 117 000 en France. L’occasion pour Taipei de s’ériger en contre-modèle de Pékin, et d’affirmer qu’une démocratie est tout aussi capable de répondre à une crise sanitaire majeure…

[…] « Loin de faire plier Taïwan, les pressions chinoises semblent renforcer encore une identité taïwanaise propre », ajoutent Marc Julienne et John Seaman dans un article publié dans Politique étrangère. C’est notamment ce qu’indiquent les sondages menés par l’université nationale Chengchi, à Taipei. Alors que seules 17,6 % des personnes interrogées s’identifiaient comme « uniquement taïwainaises » en 1994, elles étaient 64,3 % fin 2020, et même plus de 80 % chez les 20-29 ans. Trois quarts des Taïwanais consultés estiment par ailleurs que Taïwan est indépendante de fait, et moins de 7 % souhaitent une réunification avec la Chine. […]

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Accédez à l’intégralité de l’article ici.

Retrouvez l’article de Marc Julienne et John Seaman ici.

La part des dieux

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Frédéric Charillon propose une analyse de l’ouvrage de Delphine Allès, La part des dieux. Religion et relations internationales (CNRS Éditions, 2021, 352 pages).

Voici un livre dont on est tenté de saluer l’actualité. Eh bien non, justement, nous explique Delphine Allès : l’idée d’un « grand retour » de la religion dans les relations internationales est largement surfaite. Pour une raison simple : elle n’en est jamais sortie. Et ce parce que les grilles de lecture de l’international par le religieux, telles que largement développées dans le débat public, sont autant de miroirs déformants qui occultent bien des complexités.

Ce sont ces complexités que l’auteur veut nous donner à voir, essentiellement par l’exemple indonésien. La « confessionnalisation des représentations » dans la partie 1, puis celle des politiques dans la partie 2, brouillent bien des phénomènes, et notamment la dialectique entre les échelles locale et globale (le lien micro-macro, aurait dit James Rosenau dans Turbulence in World Politics).

La nouvelle armée russe

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage d’Isabelle Facon, La nouvelle armée russe (L’Inventaire-L’Observatoire franco-russe, 2021, 128 pages).

L’Occident ne sait plus où donner de la tête pour redécouvrir ses ennemis : terrorisme, Chine, cyber-agresseurs, Russie… Moscou, qui relève la tête après l’éclipse de la fin du XXe siècle, occupe une place de choix dans la hiérarchie des puissances diaboliques, après l’annexion de la Crimée et l’intervention en Syrie. Son armée est à nouveau un symbole de son poids international. Le petit livre que signe Isabelle Facon tente une évaluation du poids militaire russe en le replaçant dans la perspective des trente premières années de la nouvelle Russie.

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