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Le général et le politique. Le rôle des armées en Turquie et en Égypte

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2021-2022 de Politique étrangère (n° 4/2021). Jean-François Daguzan propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Clément Steuer et Stéphane Valter, Le général et le politique. Le rôle des armées en Turquie et en Égypte (L’Harmattan, 2021, 264 pages).

Cet ouvrage collectif vient renforcer un appareil d’études français peu fourni sur la question des armées en politique. Longtemps, l’étude de l’armée d’un pays donné a fait courir le risque de se voir assimilé à son objet d’étude… En revanche, dès les indépendances, les chercheurs anglo-saxons ouvraient des champs de travail considérables pour tenter d’analyser la place, l’influence et l’impact des armées nouvelles en politique, et en tirer les premiers travaux conceptuels. En France, ceux qui se livrèrent à cet exercice furent rares. Mustapha Benchenane pour les armées en Afrique ; l’auteur de ces lignes, sur le Maghreb, Dominique Bangoura également sur l’Afrique, Alain Roussillon pour l’Égypte et l’Algérie, Rémy Leveau, Élizabeth Picard et quelques autres s’essayèrent à ce délicat travail.

Citation du jour : « Le Moyen-Orient en 2029 »

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2019) vient de paraître :
2019-2029 – Quel monde dans 10 ans ?

Découvrez quotidiennement un extrait de l’un des articles de ce nouveau numéro.

Cette citation est extraite de l’article de Fawaz A. Gerges, « Le Moyen-Orient en 2029 », publié dans le n° 1/2019 de Politique étrangère.

Retrouvez le sommaire complet ici.

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L’islamisme au pouvoir

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Héloïse-Anne Heuls propose une analyse de l’ouvrage d’Anne-Clémentine Larroque, L’islamisme au pouvoir. Tunisie, Égypte, Maroc (PUF, 2018, 256 pages).

Dans une analyse tripartite, l’auteur décortique les mutations d’une idéologie protéiforme aspirée par des velléités de gouvernance. En Égypte, après avoir été porté par les urnes, le Parti Liberté et Justice (PLJ) issu des Frères musulmans, est chassé du pouvoir, entraînant en 2013 la chute de Mohamed Morsi un an seulement après sa consécration. Au Maroc, si le Royaume n’a que peu vacillé devant les mécontentements de la rue, le Parti Justice et Développement (PJD) remporte les élections législatives en 2011. Si le roi Mohammed VI semble céder, c’est sans doute pour mieux soumettre une formation largement influencée par les cercles égyptiens. Enfin en Tunisie, la fuite de Ben Ali et la chute du pouvoir permettent en octobre 2011 aux islamistes du parti Ennahda d’accéder aux portes de l’État. Une victoire idéologique et symbolique qui se nuance de fortes négociations affaiblissant le mouvement.

Généraux, gangsters et jihadistes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Denis Bauchard, conseiller au Moyen-Orient pour l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Pierre Filiu, Généraux, gangsters et jihadistes. Histoire de la contre-révolution arabe (La Découverte, 2018, 320 pages).

Récusant le mot « printemps », Jean-Pierre Filiu veut montrer ici comment les « révolutions arabes » initiées par une nouvelle génération qui contestait le nizam, c’est-à-dire tout à la fois des régimes et des systèmes despotiques, ont suscité des réactions violentes des « mamelouks », et comment ceux-ci ont mis fin, au moins provisoirement, à la vague démocratique, sauf en Tunisie.

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