Alors que Bachar Al-Assad vient d’être chassé de la Syrie et du pouvoir par des rebelles islamistes, nous vous proposons de (re)lire l’article de Myriam Benraad, publié dans le n° 2/2024 de Politique étrangère, « La Syrie : représailles ‘post-guerre civile’ et rémanence du passé ».
Le 1er avril 2024, des frappes attribuées à Israël ont touché un quartier de
Damas abritant notamment le consulat iranien. Cette action militaire a
tué onze personnes, dont deux hauts gradés de la Force Al-Qods pour la
Syrie et le Liban, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji
Rahimi. L’événement a fait l’objet d’une couverture médiatique importante
mais, hormis les répercussions régionales de la guerre à Gaza, la
Syrie est sortie des feux de l’actualité. Pourtant, en mars 2024, des
enquêteurs onusiens faisaient état dans un rapport public de niveaux de
violence parmi les plus élevés depuis quatre ans. La guerre civile est
donc loin d’y être refermée.
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