
Lisez l’article intégral d’Olga V. Alexeeva et Frédéric Lasserre ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 4/2022 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022). Delphine Allès propose une analyse de l’ouvrage de Barry Buzan et Amitav Acharya, Re-imagining International Relations: World Orders in the Thought and Practice of Indian, Chinese, and Islamic Civilizations (Cambridge University Press, 2021, 240 pages).
Le nouvel ouvrage de Buzan et Acharya approfondit l’agenda de The Making of Global International Relations (Cambridge University Press, 2019) qui soulignait la nécessité d’accorder plus de visibilité aux voix extra-occidentales, sur les plans conceptuel et historique. Les auteurs ancrent la réflexion dans des traditions intellectuelles et des pratiques politiques du sous-continent indien, de Chine et du « monde islamique ». Ils épaississent ainsi la compréhension de six concepts ou enjeux centraux : hiérarchie ; rapports de puissance ; coexistence pacifique ; économie politique internationale ; territorialité ou transnationalisme ; modes de pensée et d’appréhension du monde.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2022 de Politique étrangère (n° 2/2022). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Anthea Roberts et Nicolas Lamp, Six Faces of Globalization: Who Wins, Who Loses, and Why it Matters (Harvard University Press, 2021, 400 pages).
Anthea Roberts, professeure à l’Université nationale australienne, et Nicolas Lamp, professeur à la Queen’s University dans l’Ontario, analysent avec une remarquable intelligence les diverses formes de contestation de la globalisation observées ces dernières années.
La première moitié de l’ouvrage présente les six principales visions de la globalisation qui ont façonné aussi bien les débats politiques nationaux que les relations internationales. Le premier corpus intellectuel est celui de l’establishment (incarné par les institutions financières internationales, l’Union européenne et les penseurs néolibéraux), pour lequel la mondialisation est un système gagnant-gagnant. La deuxième vision est celle des populistes de gauche (comprenant entre autres Bernie Sanders et le parti espagnol Podemos), qui considèrent que la globalisation a accru les inégalités au sein des pays industrialisés.
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