Le 24 décembre dernier, Jean-Christophe Ploquin a publié une chronique dans La Croix, consacrée à la transition énergétique. Dans son article, il revient sur les besoins mondiaux en énergie qui ne cessent de s’accroître et les déséquilibres géopolitiques que cela engendre. Il cite à cet effet le dossier du n° 4/2024 de Politique étrangère,« Nouvelles géopolitiques de l’énergie », publié en décembre 2024.
Alors que les besoins en énergie ne cessent de croître, le numéro Hiver 2024 de la revue Politique étrangère étudie les déséquilibres géopolitiques qui pourraient naître du basculement vers les renouvelables, avec d’ores et déjà un acteur majeur qui a pris plusieurs longueurs d’avance, la Chine.
Les crises en Ukraine et au Moyen-Orient joueront-elles un rôle dans le choix des électeurs américains lors de la présidentielle ? Si Kamala Harris arrive à la Maison-Blanche, sa ligne de conduite reste encore floue, ce qui fait sa force tout autant que sa faiblesse. Encore plus imprévisibles seraient les conséquences d’une élection de Donald Trump.
Le 15 septembre dernier, François Clemenceau a publié dans sa chronique « Le monde à l’endroit » (La Tribune) un article qui interroge, à quelques semaines des élections présidentielles, le « rapport [américain] à la Chine ». Il cite à cet effet l’article écrit par Maud Quessard, « Quelle politique étrangère démocrate après Biden ?»et celui de Philippe Le Corre, « La Chine au cœur de la politique étrangère américaine », parus dans len° 3/2024 de Politique étrangère.
En l’absence d’un autre débat présidentiel aux États-Unis d’ici au 5 novembre, la question du rapport à la Chine, une obsession de la classe politique américaine, ne sera pas au cœur des sujets de la campagne. Le monde entier, dont l’Europe, aimerait pourtant ne pas être dans le doute sur les intentions des États-Unis.
Le moins que l’on puisse dire du débat de mardi soir entre Donald Trump et Kamala Harris, c’est qu’il n’a pas franchement « pivoté » vers l’Asie. Et pas beaucoup plus sur la Chine, bien que les deux candidats aient dit en quelques mots seulement à quel point ils continueraient à prémunir les États-Unis dans la compétition commerciale et technologique qui les oppose à leur premier concurrent.
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