
Lisez l’article de Marie-Claire Considère-Charon ici.
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Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2022 de Politique étrangère (n° 1/2022). Hans Stark, conseiller auprès du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Konrad H. Jarausch, Embattled Europe: A Progressive Alternative (Princeton University Press, 2021, 344 pages).
Konrad H. Jarausch, né en août 1941 à Magdebourg, en Allemagne, est un historien germano-américain, professeur de civilisation européenne à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Ses travaux portent essentiellement sur l’histoire de l’Allemagne – les premiers sur l’ascension de Hitler au pouvoir, les travaux ultérieurs concernant davantage l’Allemagne de l’Est et la réunification allemande. Il vit aux États-Unis et en Allemagne où il a grandi. Cette double culture euro-(ou germano-)américaine explique sans doute sa démarche dans cet ouvrage. Il y propose une présentation d’ensemble non tant de l’Union européenne (UE) mais des 27 pays qui la composent, pour insister plus particulièrement sur le « modèle » européen, qu’il confronte évidemment au modèle américain. Et la comparaison est loin d’être en faveur de ce dernier.
Après un petit contretemps dû à une rupture de papier chez notre imprimeur, le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2022) est enfin disponible ! Il consacre un dossier spécial au climat et analyse les enjeux suite à la COP26, et un Contrechamps sur les leçons à tirer de l’après-Afghanistan. De nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité (même si les délais éditoriaux ne nous ont pas permis d’intégrer la guerre russo-ukrainienne) : la guerre civile en Éthiopie, l’Irak, Boris Johnson et sa précipitation dans l’exercice du pouvoir, la stratégie économique de l’Iran, les menaces européennes…
Le dossier « Climat : quelle marche suivre ? » fait le point, trente ans après Rio, sur des engagements climatiques sans doute moins brillants, moins assurés, que les proclamations politiques et les emballements médiatiques. Nombre de problèmes de fond demeurent. Les promesses de l’Accord de Paris sont loin d’être honorées. Les voies de la neutralité carbone sont complexes, exigeant des mobilisations coordonnées de tous les acteurs privés et publics. Les financements promis aux pays pauvres ne sont pas au rendez-vous – en particulier pour l’Afrique, pourtant déterminante pour tout le paysage énergétique et de développement mondial. Et les grandes négociations climatiques ne peuvent avancer en ignorant les rapports de puissance globaux, comme le montre le duo américano-chinois. L’urgence climatique existe, mais elle ne peut être traitée qu’intégrée aux dynamiques géopolitiques mondiales.
Après l’Afghanistan – c’est le thème de la rubrique Contrechamps –, faut-il redéfinir, l’assise politique, la vocation, l’efficacité de l’Alliance atlantique ? Les mouvements russes actuels la renvoient-ils à sa vocation première : la défense des Européens en Europe ? Et alors, que faire du désir à peine caché des Américains de l’intégrer à une mobilisation générale anti-chinoise ? L’affaire pourrait être plus simple si les Européens se décidaient à se saisir un peu plus des risques ou menaces qui les entourent : mais, fort créatifs en matière d’institutions de sécurité mal ou jamais utilisées, ils affichent surtout leurs divisions. Afghanistan, Chine, Russie, Sahel… : les arguments de l’actualité seront-ils décisifs ?
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