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Boris Johnson, du Capitole à la Roche tarpéienne ?

Lisez l’article de Marie-Claire Considère-Charon ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 1/2022 de Politique étrangère ici.

La finance autoritaire

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2021-2022 de Politique étrangère (n° 4/2021). Vincent Piolet propose une analyse de l’ouvrage de Marlène Benquet et Théo Bourgeron, La finance autoritaire. Vers la fin du néolibéralisme (Raison d’agir, 2021, 168 pages).

Lorsque David Cameron annonce en 2013 un référendum sur la sortie ou le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, c’est un coup de tonnerre dans l’économie britannique. Une grande majorité du patronat – dont la puissante City of London Corporation qui gère la finance londonienne – ne veut surtout pas sortir d’une union économique et politique dont elle tire profit. Empêtré dans des calculs visant les faveurs de l’aile la plus à droite de l’échiquier politique, David Cameron tente pourtant le coup, certain que le camp du Remain l’emportera. La suite est connue. Les auteurs de cet ouvrage, Marlène Benquet et Théo Bourgeron, respectivement chargée de recherche au CNRS ainsi qu’à l’université Paris Dauphine, et chercheur à l’université Paris Nanterre et à l’University College de Dublin, s’attellent à décrire, dans ce contexte, le coup de force de la finance dite autoritaire.

Goodbye Britannia

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2021 de Politique étrangère (n° 2/2021). Claude-France Arnould, conseiller pour les affaires européennes pour l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Sylvie Bermann, Goodbye Britannia : Le Royaume-Uni au défi du Brexit (Stock, 2021, 264 pages).

Goodbye Britannia n’est pas qu’un adieu attristé d’une ambassadrice pleine d’empathie, de culture et d’humour – qui peut aussi être français. Mais c’est aussi le récit d’un pending accident, aussi prévisible qu’imprévu, et de la situation qui en résulte.

L’Europe après le Brexit

Le 4 janvier dernier, Jacques Munier a consacré sa chronique « Le Journal des idées » sur France Culture au Brexit. Il a notamment cité à cette occasion les articles du nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2020) : « Brexit, le malheur de rompre ».

« Global Britain » ? (extrait)

[…] Reste que son intégration au sein de l’UE « a permis au Royaume-Uni de transcender son passé de puissance impériale et de se projeter dans un avenir européen » trouvant ainsi « une place dans le monde qui ne dépendait pas de sa grandeur passée ». La revue Politique étrangère publie un dossier sur le Brexit et ses conséquences sur les relations internationales et la nouvelle position du Royaume-Uni dans le jeu des grandes puissances. Stephen Wall rappelle que le pays bénéficiait comme État membre important aux côtés de 27 autres démocraties d’un poids et d’une influence largement supérieurs à sa taille réelle. La Royal Navy comptait seulement 70 vaisseaux en 2015, contre 202 en 1960. Et au Conseil de sécurité de l’ONU, c’est désormais la France et elle seule qui « pourra se déclarer porte-parole de l’Europe ». Quant aux relations avec les États-Unis, le conseiller diplomatique rappelle que les présidents américains les ont qualifiées de « spéciales » non pas parce qu’ils y croyaient vraiment « mais parce que leurs alliés britanniques ont toujours voulu y croire ». 

« Pour Washington, la valeur de la Grande-Bretagne tenait en grande part à ce qu’elle lui ouvrait un canal direct vers l’Europe. Hors UE, la Grande-Bretagne a, pour Washington un intérêt plus limité. » estiment Adrien Abécassis et Jolyon Howorth (dans un autre article de cette livraison de la revue Politique étrangère). Ils relèvent que les questions de sécurité et de défense ont été largement « ignorées » pendant les négociations du Brexit, si ce n’est par le gouvernement de Theresa May qui, tout en affirmant « son désir de poursuivre une relation militaire profonde et spéciale avec l’UE, laissait d’abord entendre que celle-ci pourrait constituer une monnaie d’échange contre des résultats dans d’autres domaines ». On peut raisonnablement considérer que les intérêts stratégiques du Royaume-Uni resteront liés à ceux de l’Europe, voire – ironie de l’histoire – qu’ils le seront de plus en plus. 

Retrouvez la chronique de Jacques Munier dans son intégralité ici.

Retrouvez le dossier « Brexit, le malheur de rompre », publié dans le n° 4/2020 de Politique étrangère ici.

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