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Revue de presse sur Politque étrangère

« Londres devra poursuivre une collaboration étroite avec l’UE »

Dans un entretien pour Le Figaro avec le journaliste Arnaud de La Grange, publié le 30 décembre 2020, Jolyon Howorth, coordinateur du dossier spécial Brexit du numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère, revient sur les conséquences de l’accord trouvé.

LE FIGARO. – Malgré l’accord, le Royaume-Uni ne devra-t-il pas à terme retisser une relation particulière avec l’UE, en revenant de facto sur des éléments du divorce ?

Jolyon HOWORTH. – J’estime que le Brexit est une erreur historique fondamentale. Et quelle qu’en soit la forme, le Royaume-Uni ne pourra échapper aux forces historiques et géographiques qui l’arriment à l’Europe. Évidemment, ces réalités, qui imposeront une négociation quasi permanente après le départ britannique de l’UE, peuvent remettre en question certains objectifs fondamentaux du Brexit. Les brexiters ont cherché refuge dans un « modèle canadien », voire un « modèle australien ». On ne peut exclure qu’à terme, le Royaume-Uni risque de se rapprocher du « modèle norvégien », celui-là même que les partisans du divorce rejetaient comme un BRINO (Brexit in Name Only). Boris Johnson s’est trouvé face au dilemme de savoir si le deal en fin de compte négociable valait le coût politique qu’il entraînerait pour le Royaume-Uni. […]

«  La majorité des Écossais soutient l’indépendance  »

Dans une interview accordée le 17 décembre à La Croix, Kirsty Hughes, directrice du Scottish Center on European Relations, revient sur le Brexit et ses conséquences pour le Royaume-Uni, notamment les Écossais. Kirsty Hugues est l’auteure de l’article « Le Brexit et la fragmentation du Royaume », dans le dernier numéro de Politique étrangère (n° 4/2020) qui consacre son dossier principal au Brexit.

La Croix : Avec le Brexit, les tensions entre les différentes composantes du Royaume-Uni s’accentuent. Y a-t-il le risque d’un éclatement ?

Kirsty Hughes : Il y a des tensions constitutionnelles entre les quatre parties du royaume, l’Écosse, l’Irlande du Nord, le pays de Galles et l’Angleterre, ce qui peut paraître étonnant pour un pays qui n’a pas de Constitution écrite. Ces tensions existaient avant le Brexit, depuis le référendum écossais de 2014, même si le vote a donné une majorité de 55 % pour rester dans le Royaume-Uni.

Citation « L’Europe par-delà le COVID-19 »

Le 6 septembre dernier, Le Nouvel Esprit Public a consacré l’une de ses brèves à l’article de Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, publié dans le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 3/2020) : « L’Europe, par-delà le COVID-19 ».

« Nous nous sommes souvent interrogés à ce micro sur les fondements idéologiques du macronisme, nous moquant parfois des tentatives de ses conseillers de le définir comme un progressisme. C’est pourquoi j’aimerais saluer l’excellent essai de Clément Beaune, le premier vraiment sérieux, où sont étudiées les bases de la politique européenne d’Emmanuel Macron. J’ai l’impression qu’il y a là ce pilier du macronisme que nous nous sommes évertués à chercher. Lisez-le, c’est un très long papier mais une excellente analyse de ce qui constitue l’exception de Macron. »

Relisez l’article de Clément Beaune ici.
Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

La Biélorussie, si proche de l’Europe

Le 9 septembre dernier, Jacques Munier a consacré son émission « Le Journal des Idées » sur France Culture à la situation en Biélorussie. Il y cite notamment Roman Kuzniar, auteur de l’article « Sur la Russie : penser européen », publié dans le numéro 1/2020 de Politique étrangère.

[…] Dans la dernière livraison de la revue Politique étrangère, Roman Kuzniar énonce les préalables à toute relation sérieuse de l’Union européenne avec la Russie. D’abord ne pas se cacher la nature véritable, en partie héritée de l’histoire, de la politique étrangère russe : un esprit néo-impérial et une logique visant à peser sur la situation globale en Europe, notamment par une guerre idéologique, « qu’elle emprunte la forme de cyber-attaques, de désinformation, ou de soutien des partis nationalistes hostiles à l’Europe unie ». Ensuite, et à raison même, maintenir un front européen uni pour contrer les tentatives de division induites par la multiplication des relations bilatérales. Il s’agit d’éviter que le Kremlin ne choisisse lui-même les termes du dialogue, écartant les questions gênantes sur les droits de l’homme ou la sécurité, en limitant les gains de l’Europe « à des contrats intéressant seulement certains pays ». […]

Lisez l’article de France Culture en entier ici.
Accédez à l’article de Roman Kuzniar sur Cairn ici.

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