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Revue de presse sur Politque étrangère

Gagner la guerre est plus facile que faire la paix

Le 3 juin dernier, Le Monde a consacré un article signé Marc Semo sur la guerre et la paix. Il cite à cette occasion le dossier « Sorties de guerres », publié dans le numéro d’automne 2018 de Politique étrangère (n° 3/2018), et en particulier l’article de Corentin Brustlein, « La victoire aujourd’hui, de l’évanescence au dépassement ».

En Afghanistan, en Irak ou en Libye, des conflits armés ont été menés au nom de la paix, sans parvenir à une situation stable. Dans un monde multipolaire, la communauté internationale mesure plus que jamais la difficulté de sa consolidation.

Elle est toujours fragile et toujours menacée, aussi difficile à construire qu’à préserver. « La paix est comme un rêve suspendu », aimait à rappeler le défunt secrétaire général des Nations unies – et Prix Nobel de la paix – Kofi Annan. Une phrase lancée quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, qui marquèrent la fin des illusions iréniques sur l’après-guerre froide. Ce fut le début d’une longue séquence d’interventions armées occidentales pour lutter contre le terrorisme et « de guerres au nom de l’humanité », terrible oxymore analysé par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (Irsem), dans Les Guerres au nom de l’humanité (éd. PUF, 2012), un livre devenu un classique. Ce sujet sera au cœur des débats du Forum mondial Normandie pour la Paix, qui se tiendra les 4 et 5 juin à Caen, et dont Le Monde est partenaire.

Afrique : le tango démocratique

Le 11 juin, L’Express a consacré un article signé Vincent Hugeux au dossier « La démocratie en Afrique : tours et détours », publié dans le numéro d’été 2019 de Politique étrangère (n° 2/2019). Il cite en particulier l’article de Victor Magnani et Thierry Vircoulon, « Vers un retour de l’autoritarisme en Afrique ? ».

« Simulacres électoraux, restaurations autoritaires, asservissement des institutions : seule l’exigence citoyenne peut affranchir le continent de ces archaïsmes régressifs.

Un panel de haut-vol pour une question tout à la fois rituelle et brûlante :
« Où en est la démocratie en Afrique ? » Tel était l’intitulé de la conférence-débat organisée le 7 juin à Paris par l’Institut français des relations internationales (Ifri), qui souffle cette année ses quarante bougies.

A la tribune, le Sud-Africain Greg Mills, directeur de la Brenthurst Foundation, l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, l’ex-ministre des Finances du Zimbabwe Tendai Biti et Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’Ifri et africaniste aguerri. On doit aux trois premiers nommés l’essentiel d’un essai paru récemment, en VF, sous le titre un rien volontariste de Oui, la démocratie marche.

2019-2029 : quel monde dans 10 ans ?

Dans son numéro de juin, la revue mensuelle Sciences Humaines a publié un compte rendu, signé Chloé Rébillard, du numéro-anniversaire de Politique étrangère (n° 1/2019).

« L’Institut français des relations internationales (Ifri) pour sa quarantième bougie s’offre un voyage vers le futur et imagine le monde de 2029. Quel avenir pour la mondialisation ? Est-on dans un moment de rétractation des échanges ? L’interdépendance va-t-elle s’effacer ? Quels seront demain les pôles de puissance ? Les participants à la revue tentent d’apporter des réponses pour dessiner le visage du monde dans les années à venir. Ainsi, Ravi Kanbur, économiste britannique, s’interroge sur les probabilités d’éradiquer l’extrême pauvreté à l’horizon 2030 ; objectif atteignable selon lui, à condition de mettre en place les politiques redistributives nécessaires à sa réalisation.

Syrie, le piège de la « réconciliation »

Le 23 mai dernier, Jacques Munier, journaliste sur France Culture, a consacré sa chronique « Le Journal des idées », à la Syrie.
Il cite à cette occasion l’article de Fawaz A. Gerges, publié en mars dans le numéro de Politique étrangère spécial 40 ans de l’Ifri (n° 1/2019) : « Le Moyen-Orient en 2029 ».

[…] « Les guerres qui ravagent aujourd’hui le Moyen-Orient n’ont pas vocation à se poursuivre éternellement et la région n’est pas vouée à être dirigée par des autocrates », estime Fawaz A. Gerges dans la dernière livraison de la revue Politique étrangère, qui se projette dans les dix années à venir. Le professeur de relations internationales à la London School of Economics évoque « une guerre froide régionale opposant trois acteurs clés – Iran, Arabie Saoudite et Turquie » au cœur des conflits actuels. Sur le terrain « la division criante du monde arabe entre une identité nationale et des identités tribales, religieuses et sectaires se manifeste par de violents affrontements ». […]

Lire la chronique de Jacques Munier en entier sur France Culture.

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