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Une planète à sauver

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2020). Aurore Colin propose une analyse de l’ouvrage de Serge Marti, Une planète à sauver. Six défis pour 2050 (Odile Jacob, 2020, 240 pages).

Cet ouvrage n’est pas une description des défis du futur auxquels la planète va être confrontée, mais plutôt un panorama de l’ensemble des maux frappant déjà nos sociétés, et qui sont amenés à s’aggraver si nous, politiciens, entreprises, citoyens, ne réagissons pas dès maintenant.

[CITATION] L’urbanisation du monde : pourquoi, jusqu’où ?

« On peut se demander si les effets de réduction de l’internationalisation, avec l’éventuelle « fin de l’hypermobilité » consécutive à la pandémie de COVID-19, ne pourraient pas réduire l’urbanisation des villes, notamment de celles qui s’étaient positionnées comme des nœuds d’une économie planétaire, et qui pourraient avoir moins d’attractivité si le monde évolue vers des économies plus régionalisées. »

Accéder à l’article de Gérard-François Dumont, « L’urbanisation du monde : pourquoi, jusqu’où ? » ici.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

[CITATION] La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19

« La crise du COVID-19 a rendu plus visibles et aigus les choix que font au quotidien les industriels, les régulateurs et les responsables politiques. Ils doivent arbitrer entre impératifs d’ouverture et de sécurité économique. L’industrie pharmaceutique s’est profondément transformée à bas bruit. La logique de la fragmentation et de l’extension de la chaîne de valeur a prévalu sur la sécurité des approvisionnements. La spécialisation en fonction des avantages comparatifs en matière de coûts salariaux, de réglementation environnementale et de pression fiscale a prévalu. »

Accéder à l’article d’Elie Cohen, « La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19 » ici.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

D’une crise l’autre

« En 2008, lors de la crise des subprimes, le risque financier s’est transmis à la totalité de la planète financière par l’interdépendance et l’interconnexion de tous les marchés financiers ; le virus des produits financiers frelatés s’est répandu à la vitesse des marchés numérisés et du trading de haute fréquence. En 2020, lors de la crise du COVID-19, le risque biologique a contaminé l’Asie, puis l’Europe, et enfin le reste du monde, par la circulation accélérée de populations voyageant pour les affaires et le tourisme de masse ; « bougisme techno-marchand » et consumérisme frénétique ont transformé un sujet local en problème mondial. A chaque fois l’accélération du temps a rétréci la géographie. »

Accéder à l’article de Jean-François Gayraud, « D’une crise l’autre » ici.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

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