Étiquette : économie Page 16 of 36

COVID-19 et économie

Le dossier du dernier numéro de Politique étrangère (n° 3/2020), consacré au COVID-19, regroupe notamment 4 textes abordant différentes conséquences économiques liées à la pandémie du coronavirus.

  • « Le COVID-19, accélérateur de la post-mondialisation« , par Norbert Gaillard
    La mondialisation a généré des interdépendances, dont les effets néfastes ont pu être constatés à l’occasion de la pandémie de COVID-19. Plusieurs pays européens ont ainsi dû faire face à une pénurie de produits sanitaires essentiels. L’Europe est amenée à tirer les leçons de cette crise et à entrer de plain-pied dans l’ère de la post-globalisation. Elle devra réduire sa dépendance à l’égard de pays qui ne respectent pas les règles du libéralisme, en particulier la Chine.
  • « La souveraineté industrielle au révélateur du COVID-19« , par Elie Cohen
    Au cours des vingt dernières années, la France s’est désindustrialisée, a délocalisé et étendu ses chaînes de valeur. Cette tendance s’est traduite, pendant la crise du COVID-19, par des pénuries de produits sanitaires et une dépendance à l’égard de la Chine. Pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, plusieurs stratégies peuvent être envisagées. L’Union européenne sera amenée à jouer un rôle important dans le renforcement de la résilience économique de ses États membres.
  • « Le secteur financier face au choc du COVID-19« , par Arnaud Odier
    Les mesures de confinement prises pour endiguer l’épidémie de COVID-19 ont provoqué une crise économique inédite. Celle-ci n’est pas comparable à la crise financière de 2008, dont la cause était endogène. Pour limiter l’impact de la récession, les gouvernants creusent les déficits publics et comptent sur l’intervention des banques centrales. La reprise économique et la sauvegarde de l’emploi dépendront de la capacité du secteur financier à se mettre au service de l’économie réelle.
  • « D’une crise l’autre« , par Jean-François Gayraud
    Les crises financière de 2008 et sanitaire de 2020 ne résultent pas de la fatalité mais bien d’actions humaines. Elles illustrent certaines dérives du système international et de la mondialisation. Cupidité corruptrice, criminalisation des économies, propension au mensonge, tendance à oublier les leçons de l’histoire : tels sont quelques-uns des ingrédients de ces crises. La pandémie de COVID-19 risque d’engendrer une accélération des comportements prédateurs, notamment de la Chine.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

Corruption in a Global Context

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Carlos Santiso propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Melchior Powell, Dina Wafa et Tim A. Mau, Corruption in a Global Context: Restoring Public Trust, Integrity, and Accountability (Routledge, 2019, 336 pages).

La corruption est un fléau aussi persistant qu’impénétrable, qui balafre aussi bien les économies émergentes que les pays plus développés. Le défi est ici conceptuel et politique, dans la mesure où une meilleure compréhension du phénomène doit aider à discerner les causes et les remèdes, au-delà des symptômes et des conséquences. Cet ouvrage relève ce défi, mais manque de boussole conceptuelle pour encadrer les dix cas d’études et en extraire des conclusions sur les stratégies déployées pour y faire face.

Capitalisme

Cette recension constitue la note de tête du dossier « Lectures » du numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). L’économiste Norbert Gaillard y propose une analyse croisée de trois ouvrages : Michel Aglietta (dir.), Capitalisme. Le temps des ruptures (Odile Jacob, 2019, 592 pages) ; Thomas Kalinowski, Why International Cooperation is Failing: How the Clash of Capitalism Undermines the Regulation of Finance (Oxford University Press, 2019, 304 pages) ; Branko Milanovic, Capitalism, Alone: The Future of the System that Rules the World (Harvard University Press, 2019, 304 pages).

Les travaux remettant en cause le capitalisme ont foisonné depuis la récession de 2007-2009. L’examen de ces publications permet d’identifier dix dérives de notre système économique : la logique antagoniste du capitalisme, l’accroissement des inégalités, le spectre d’un pouvoir ploutocratique, le manque d’éthique de certaines élites, la constitution de rentes, le poids exorbitant de la finance, l’évasion fiscale, l’instabilité des marchés financiers, les politiques monétaires expansionnistes, et enfin l’insoutenabilité du régime de croissance.

La Banque centrale européenne et la crise de l’euro

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2020). Stefano Ugolini propose une analyse de l’ouvrage de Lucrezia Reichlin, La Banque centrale européenne et la crise de l’euro (Fayard, 2019, 96 pages).

Vous n’êtes pas spécialiste d’économie financière mais souhaitez pourtant comprendre quelque chose au feuilleton des vicissitudes de la zone euro depuis 2007 ? Voilà 96 pages (en petit format et grande police) qui vous permettront enfin de saisir les « faits stylisés » de la crise de l’Union monétaire européenne, ses causes et ses enseignements. Cet opuscule retranscrit la leçon inaugurale de la Chaire européenne du Collège de France, tenue en 2018 par Lucrezia Reichlin : professeur à la London Business School, ancienne directrice du département de la recherche à la Banque centrale européenne (BCE), l’économiste italienne a toute légitimité pour reparcourir, avec compétence et autorité, les événements très clivants qui ont marqué l’histoire européenne récente.

Page 16 of 36

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén