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Obama: The Call of History

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Maya Kandel propose une analyse croisée des ouvrages de Peter Baker, Obama: The Call of History (Abrams, 2017, 320 pages) et de Michael d’Antonio, A Consequential President: The Legacy of Barack Obama (Thomas Dunne Books/St Martin’s Press, 2017, 320 pages).

Parmi les livres déjà parus sur la présidence de Barack Obama, et en attendant les mémoires du principal intéressé, un livre se distingue particulièrement : celui de Peter Baker, chronique illustrée des huit années d’Obama à la Maison-Blanche, par un observateur de première ligne puisque Baker fut le correspondant du New York Times à la Maison-Blanche. C’est également un « beau livre », avec son grand format et les photos de Pete Souza (entre autres). C’est enfin une référence grâce à sa chronologie détaillée et son index très complet. Baker livre un récit chronologique, articulé autour des principales étapes de la présidence Obama, ainsi que de portraits plus personnels de la famille et de l’entourage (Joe Biden) du président.

Easternization ou the End of the Asian Century ?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). John Seaman, chercheur au Centre Asie de l’Ifri, propose une analyse croisée des ouvrages de Gideon Rachman, Easternization: Asia’s Rise and America’s Decline from Obama to Trump and beyond (Other Press, 2017, 320 pages), Graham Allison, Destined for War: Can America and China Escape Thucydide’s Trap? (Houghton Mifflin Harcourt, 2017, 384 pages), et Michael R. Auslin, The End of the Asian Century: War, Stagnation, and the Risks to the World’s Most Dynamic Region (Yale University Press, 2017, 304 pages).

Si 2016 restera dans l’histoire comme l’année où le populisme a triomphé en Occident à travers le Brexit et l’élection de Donald Trump, 2017 sera celle où les États-Unis ont formellement abandonné le leadership international. Depuis l’arrivée du magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche, l’Amérique de Trump s’enferme dans un discours de l’« America First », renonçant aux engagements de ses prédécesseurs (Partenariat Trans-Pacifique – TPP, COP21) et s’attaquant au multilatéralisme et aux traditions démocratiques et néolibérales sur lesquelles les États-Unis ont bâti leur leadership international depuis 70 ans. Pendant ce temps, le centre de gravité international bascule nettement vers l’Asie, et notamment vers Pékin. La Chine de Xi Jinping a su habilement adapter son discours pour se positionner en défenseur de la paix et de l’ordre dans le monde – défendant la mondialisation tout en proposant un modèle alternatif à la démocratie libérale. Évidemment, la Chine semble de plus en plus sûre d’elle, tandis que les États-Unis remettent en question leur propre rôle dans le monde.

L’ordre international face à l’Amérique de Trump

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « L’ordre international face à l’Amérique de Trump », écrit par Pierre Vimont, notamment ancien ambassadeur de France aux États-Unis et secrétaire général exécutif du Service européen pour l’action extérieure, et paru dans notre nouveau numéro (n° 4/2017), « L’Irak après Daech ».

Un an après son élection, Donald Trump continue de susciter des réactions contradictoires aux États-Unis. Le cœur de son électorat lui reste fidèle, en dépit d’un exercice pour le moins chaotique du pouvoir. Dans le même temps, les médias, dans leur grande majorité, se sont réfugiés dans l’indignation permanente, pendant que le reste du pays ne sait plus quoi penser d’un monde politique de plus en plus éloigné de ses préoccupations.

À l’étranger, le président américain suscite assurément de la perplexité au sein d’une communauté internationale qui semble désemparée face à un phénomène dont elle peine à saisir les contours, ou les conséquences. Plus précisément, les partenaires de l’Amérique se demandent si la présidence Trump va poursuivre son cours erratique ou, au contraire, trouver progressivement un équilibre plus rassurant sous l’influence d’un entourage moins imprévisible.

Corée du Nord/États-Unis : jusqu’où ira la confrontation ?

Après un nouveau tir de missile balistique nord-coréen, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.

Dans ce contexte, nous vous proposons de lire en avant-première l’article d’Antoine Bondaz, « Corée du Nord/États-Unis : jusqu’où ira la confrontation ? », à paraître dans le numéro d’hiver 2017-2018 de Politique étrangère (en librairie le 6 décembre).

Le 30 juin 2017, le président Trump tweetait : « L’ère de la patience stratégique avec le régime de la Corée du Nord a échoué. Cette patience est terminée. » Il critiquait ainsi la stratégie de son prédécesseur. Les stratégies visant un « démantèlement complet, vérifiable et irréversible » du programme nucléaire nord-coréen, qu’elles soient basées sur les incitations ou les sanctions, qu’elles soient unilatérales ou multilatérales – comme les pourparlers à six qui ont été menés de 2003 à 2009 – ont toutes échoué. La nucléarisation de la République populaire et démocratique de Corée (RPDC) représente un sérieux échec pour la communauté internationale, et notamment pour les États-Unis, dont l’ancien président Clinton affirmait, dès 1993, que Pyongyang «ne [pouvait] pas être autorisé à développer une arme atomique ».

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