Le nouveau numéro de Politique étrangère (2/2016) vient de paraître ! Il consacre un grand dossier à l’enjeu que représente le Moyen-Orient pour les « grandes puissances » – États-Unis, Russie, Iran, Arabie Saoudite, Turquie et France –, ainsi qu’un petit dossier sur l’Europe face au défi des populismes. De nombreux articles liés à l’actualité sont également à lire, comme le Hezbollah et la guerre en Syrie, les négociations autour du TTIP, ou encore le poids des compagnies pétrolières nationales.
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?… S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite. La cartographie d’un espace sans doute déterminant pour les futurs du monde se redessine radicalement autour de la Syrie et de l’Irak.
Absente du nouveau « Grand Jeu » : l’Union européenne. Une UE engluée dans ses crises, dont l’assaut des populismes de toutes natures, et les divisions ravivées par les dérives autoritaires de l’Europe centrale, constituent les signes politiques les plus inquiétants. L’Union européenne serait-elle en train de se défaire par les peuples ?
La planète mondialisée s’organise aussi autour des négociations commerciales internationales : approche globale de l’OMC, approches régionales avec les zones de libre-échange, approche plurilatérale. Quelle dynamique l’emportera, dessinant les systèmes d’échanges de demain ?
Moyen-Orient, crises européennes, échanges internationaux : Politique étrangère se penche sur trois dimensions du désordre international pour lesquels les développements des mois prochains seront sans doute décisifs.
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Lisez gratuitement l’article de Georges Mink, « L’Europe centrale à l’épreuve de l’autoritarisme », ici.
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Comme Docteur Jekyll et Mister Hyde, le Tafta/TTIP a deux visages. Le Transatlantic Trade and Investment Partnership, c’est la « mondialisation heureuse », la suppression des derniers droits de douane, le démantèlement des barrières non tarifaires, la croissance et l’emploi tirés par le commerce international. La Transatlantic Free Trade Area – du nom dont les altermondialistes ont rebaptisé ce projet d’accord commercial lancé en 2013 – c’est au contraire la mise en œuvre d’un agenda néolibéral, « l’harmonisation des normes par le bas », un déni de démocratie.
Les enquêtes journalistiques sur les drones tueurs et leur déploiement dans les aires de conflit armé, multiples ces dernières années, n’ont pas forcément cherché à remettre en cause les mythes « rassurants » derrière lesquels se retranchent les instances utilisatrices. Sudden Justice représente de ce point de vue un ajout bienvenu. Écrit par un journaliste d’investigation britannique, l’ouvrage examine de près la manière dont les États-Unis font usage de drones équipés de missiles ou de bombes, en guerre « conventionnelle » ou dans le cadre de la lutte clandestine contre les mouvances terroristes ou assimilées. L’ensemble s’articule en douze chapitres suivant globalement une trame chronologique.
« […] Dans un article publié dans la revue Politique étrangère et intitulé « Présidentielles américaines : ce que nous disent les primaires », Laurence Nardon, politologue à l’Institut français des relations internationales (Ifri), insiste sur la recherche d’« authenticité » des électeurs américains, qui explique en partie la popularité actuelle de Donald Trump et de Bernie Sanders. « Donald Trump, dans sa violence rhétorique, et Bernie Sanders, dans son idéalisme, refusent tout discours calculé », note la chercheuse, qui estime par ailleurs que la similitude entre ces deux candidats – tous deux se méfient des machines de campagnes, des déclarations soupesées et des donateurs qu’il faudra remercier – est révélatrice d’un « sentiment de fatigue » de l’électorat face à une politique perçue comme « trop prudente et calculatrice ». Cela dit, tant Trump que Sanders, si l’un ou l’autre était investi, peineraient à s’imposer face à un candidat plus centriste. Leur programme (pour Sanders) ou leur personnalité (pour Trump) leur assurent en effet l’inimitié d’une majorité de l’électorat. […] »
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