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L’Europe 1972-1980. Données et perspectives politiques, Jacques Vernant (1972)

En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, la rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Jacques Vernant, intitulé « L’Europe 1972-1980. Données et perspectives politiques », et publié dans Politique étrangère en 1972.

Ce document a été rédigé à l’occasion de la réunion des directeurs d’instituts européens des relations internationales qui s’est tenue à Varna (Bulgarie) les 4 et 5 octobre 1972. Conformément aux directives qui avaient été arrêtées au cours des réunions préliminaires, chaque institut devait y présenter une analyse de la situation actuelle en Europe et les perspectives d’évolution dans les huit années à venir, aux points de vue politique, économique et militaire[1]. Les auteurs de cette étude ont mis à profit les observations qui ont été présentées par des personnalités auxquelles elle avait été soumise, et notamment celles du regretté contrôleur général Genevey. Ils tiennent à remercier particulièrement MM. Jean Chauvel, Maurice Couve de Murville, Pierre Gallois, Pierre Maillard, le général Marias, René Massigli, David Ruzié et l’amiral Traub.

La politique étrangère de la France

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2019)
. Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Maxime Lefebvre, La politique étrangère de la France (PUF, 2019, 128 pages).

Ce petit livre est d’abord une brillante cavalcade dans les relations extérieures d’un très vieux pays : des mythes fondateurs – les « Gaulois », la « Grande Nation » – aux choix contemporains, à travers les chaos de l’histoire. La France, a-t-on pu dire, c’est d’abord une politique étrangère. Maxime Lefebvre confirme que la politique étrangère va de concert avec la cristallisation de l’État fort, un État que sa géographie installe et projette sur des directions multiples. Cette politique s’installe progressivement, dans ses options, ses institutions et ses moyens, en suivant le rythme de la consolidation de l’État, sans rupture majeure.

Populismes européens

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2019)
. Eric-André Martin, conseiller auprès du directeur de l’Ifri et spécialiste des questions européennes, propose une analyse croisée des ouvrages de Ilvo Diamanti et Marc Lazar, Peuplecratie. La métamorphose de nos démocraties (Gallimard, 2019), Yann Algan et al., Les origines du populisme. Enquête sur un schisme politique et social (Le Seuil, 2019) et Roman Krakovsky, Le populisme en Europe centrale et orientale. Un avertissement pour le monde (Fayard, 2019).

Comment définir, penser et contextualiser le phénomène populiste en Europe ? Comment rendre compte des différentes réalités politiques et sociologiques que recouvrent les populismes et les populistes sur le Vieux Continent ? Comment appréhender un phénomène complexe, protéiforme et évolutif, ainsi que son impact potentiel sur les démocraties européennes, voire sur la démocratie tout court ? Voilà les questions auxquelles ces trois ouvrages, parus en même temps, contribuent à répondre, en empruntant des approches différentes.

Le piège américain

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère
(n° 3/2019)
. Marion Leblanc-Wohrer propose une analyse de l’ouvrage de Frédéric Pierucci et Matthieu Aron, Le Piège américain (JC Lattès, 2019, 480 pages).

L’utilisation du droit comme instrument économique n’est pas nouvelle et n’est pas l’apanage des États-Unis. Mais c’est bien ce pays qui l’a le plus structurée, développant depuis le début des années 2000 un véritable soft power juridique, notamment via une extension de l’applicabilité territoriale d’un de ses textes les plus puissants, le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA). Voté en 1977, le FCPA vise à sanctionner les faits de corruption d’agents publics à l’étranger. En 1998, les États-Unis adoptent une interprétation extensive de la notion de rattachement à leur pays, ce qui leur permet alors de poursuivre les entreprises étrangères. C’est le cœur du livre que signent Frédéric Pierucci et le journaliste Matthieu Aron, qu’on lit comme un polar, un imbroglio judiciaire dans un contexte de guerre économique.

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