La Revue Politique et parlementaire a publié dans son dernier numéro une recension sur le numéro d’automne de Politique étrangère (3/2015).
 « Dans une région secouée par des guerres sans fin, au milieu d’un chaos généralisé, le Maroc et l’Algérie semblent relativement épargnés. Pour combien de temps encore alors que l’environnement international risque de remettre en cause ce calme relatif : chute des prix du pétrole, baisse de la rente entraînant une dislocation du tissu social, mettant à nu le fonctionnement du système : structures politiques opaques, clientélisme corruption, faisant le lit d’une islamisation rampante et un chaos extérieur explosif (Sahel, Tunisie, Lybie). Le dossier de Politique étrangère donne un éclairage percutant de l’ensemble de ces questions.
« Dans une région secouée par des guerres sans fin, au milieu d’un chaos généralisé, le Maroc et l’Algérie semblent relativement épargnés. Pour combien de temps encore alors que l’environnement international risque de remettre en cause ce calme relatif : chute des prix du pétrole, baisse de la rente entraînant une dislocation du tissu social, mettant à nu le fonctionnement du système : structures politiques opaques, clientélisme corruption, faisant le lit d’une islamisation rampante et un chaos extérieur explosif (Sahel, Tunisie, Lybie). Le dossier de Politique étrangère donne un éclairage percutant de l’ensemble de ces questions. 
 
								 
			 Dans un environnement en feu, l’Algérie semble étrangement calme, mais les orages s’approchent : chute du prix des hydrocarbures dans une économie très dépendante, baisse d’une rente qui assure la paix sociale, blocage du système politique, déstabilisations du Maghreb (Tunisie, Libye…) et du Sahel (Mali…). Alger se retrouve face à des choix difficiles. Comment régler la succession du président Bouteflika, avec une société de plus en plus dépolitisée mais qui conteste l’opacité du régime ? Est-il possible de diversifier enfin une économie toujours structurée par la rente ? Comment se garder des désordres extérieurs ? Principale puissance militaire de la région, l’Algérie a choisi depuis des décennies le non-engagement extérieur, une option qui n’est plus viable. Au plan interne et au plan externe, le régime va devoir démontrer une souplesse qui lui permette de gérer des situations nouvelles et potentiellement très dangereuses.
Dans un environnement en feu, l’Algérie semble étrangement calme, mais les orages s’approchent : chute du prix des hydrocarbures dans une économie très dépendante, baisse d’une rente qui assure la paix sociale, blocage du système politique, déstabilisations du Maghreb (Tunisie, Libye…) et du Sahel (Mali…). Alger se retrouve face à des choix difficiles. Comment régler la succession du président Bouteflika, avec une société de plus en plus dépolitisée mais qui conteste l’opacité du régime ? Est-il possible de diversifier enfin une économie toujours structurée par la rente ? Comment se garder des désordres extérieurs ? Principale puissance militaire de la région, l’Algérie a choisi depuis des décennies le non-engagement extérieur, une option qui n’est plus viable. Au plan interne et au plan externe, le régime va devoir démontrer une souplesse qui lui permette de gérer des situations nouvelles et potentiellement très dangereuses. 
		
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