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Kurdistan(s)

Nous vous invitons à relire le dossier « Kurdistan(s) » publié dans le numéro d’été 2014 (PE n° 2/2014) qui éclaire avec recul la complexe problématique kurde, au moment où celle-ci se pose de façon de plus en plus précise.

Relisez notamment :

« […] Victimes de l’histoire, ou d’eux-mêmes ? La vitalité de la poussée identitaire kurde attire aujourd’hui l’attention sur une diversité qui, en réalité, a toujours été porteuse de divisions. […] La projection d’une identité kurde commune doit beaucoup au travail de leur diaspora européenne, longtemps structurée autour du noyau des Kurdes de Turquie, majoritaires. Les dynamiques politiques aujourd’hui à l’oeuvre sur les terres d’origine des Kurdes posent à terme l’inévitable question de l’organisation politique globale et du leadership de la communauté. Reste à comprendre si les Kurdes souhaitent aujourd’hui avoir leur propre État, ou s’ils veulent plutôt trouver avec les États existants des arrangements politiques et sociaux viables, permettant de dépasser définitivement le négationnisme identitaire pratiqué jusqu’ici. »

The Big Stick

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Le Général Vincent Desportes propose une analyse de l’ouvrage d’Eliot A. Cohen, The Big Stick. The Limits of Soft Power and the Necessity of Military Force (Basic Books, 2017, 304 pages).

Voilà un puissant plaidoyer, à rebours de bien des idées reçues. Il ne surprend pas venant d’Eliot Cohen, penseur reconnu de la guerre et de l’usage de la force. Favorable à l’intervention américaine en Irak en 2003, il n’hésitait pas à affirmer que l’élection de Donald Trump « serait un désastre total pour la politique étrangère américaine ».

Solidement argumentée, la thèse de Cohen demeure simple : même s’il convient d’être prudent sur son usage, la puissance militaire américaine a ­toujours un rôle important dans la politique extérieure et la stabilité du monde dont l’Amérique, qu’elle le veuille ou non, demeure le gardien.

Générations djihadistes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Héloïse-Anne Heuls propose une analyse de l’ouvrage de Dominique Thomas, Générations djihadistes. Al-Qaïda – État islamique, histoire d’une lutte fratricide (Éditions Michalon, 2016, 224 pages).

Générations djihadistes

Dominique Thomas, expert des mouvements djihadistes, décrypte ici minutieusement un domaine qu’il connaît bien et sur lequel il a déjà livré de nombreuses analyses. Son état des lieux est riche de détails et pose la question de l’impact des révoltes de 2011 sur la bipolarisation du champ djihadiste mondial.

À l’ombre des printemps arabes, les groupes djihadistes ont progressé, se nourrissant de l’instabilité des révoltes et de l’échec de certains gouvernements de transition. L’émergence de multiples courants islamistes a par ailleurs poussé les organisations les plus influentes à l’aggiornamento, laissant apparaître des querelles pour la régence de l’autorité djihadiste. Les luttes fratricides entre l’État islamique et Al-Qaïda en sont la résultante majeure.

Cassandra in Oz

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Rémy Hémez, chercheur au sein du Laboratoire de Recherche pour la Défense (LRD) à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Conrad C. Crane, Cassandra in Oz: Counterinsurgency and Future War (U.S. Naval Institute Press, 2016, 312 pages).

Conrad Crane, officier de l’US Army en retraite et historien, est aujourd’hui Chief of Historical Services for the Army Heritage and Education Center. Dans Cassandra in Oz, il nous propose une plongée à la première personne en 2005-2006 : au cours de cette période, il a joué un rôle central dans la rédaction du FM 3-24 Counterinsurgency, la doctrine américaine de contre-insurrection.

Le récit démarre trois ans auparavant, en 2002. Conrad Crane est alors chercheur au Strategic Studies Institute de l’US Army War College, et l’Irak est au cœur des préoccupations de toute l’institution militaire américaine. Il travaille à un plan pour reconstruire l’Irak, qui sera rendu public en février 2003. Ce plan n’aura que peu d’impact sur les décideurs politiques et militaires mais deviendra par la suite une sorte de symbole des opportunités manquées dans ce pays, Crane y ayant notamment souligné l’importance de maintenir et d’utiliser l’armée irakienne, l’une des rares « forces pour l’unité au sein de la société ».

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