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The Big Stick

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Le Général Vincent Desportes propose une analyse de l’ouvrage d’Eliot A. Cohen, The Big Stick. The Limits of Soft Power and the Necessity of Military Force (Basic Books, 2017, 304 pages).

Voilà un puissant plaidoyer, à rebours de bien des idées reçues. Il ne surprend pas venant d’Eliot Cohen, penseur reconnu de la guerre et de l’usage de la force. Favorable à l’intervention américaine en Irak en 2003, il n’hésitait pas à affirmer que l’élection de Donald Trump « serait un désastre total pour la politique étrangère américaine ».

Solidement argumentée, la thèse de Cohen demeure simple : même s’il convient d’être prudent sur son usage, la puissance militaire américaine a ­toujours un rôle important dans la politique extérieure et la stabilité du monde dont l’Amérique, qu’elle le veuille ou non, demeure le gardien.

Arabie Saoudite, l’incontournable

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2016). Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jacques-Jocelyn Paul, Arabie Saoudite, l’incontournable (Riveneuve, 2016, 544 pages).

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Cet important ouvrage est une contribution intéressante, voire érudite, à la connaissance d’un pays dont la vie politique reste d’une grande opacité pour l’observateur. Son auteur, Jacques-Jocelyn Paul, homme d’affaires résidant dans le pays depuis plusieurs décennies, donne un tableau qui marque une indéniable empathie à son égard, tout en conservant une certaine distance. Abondamment illustré, le livre s’accompagne de nombreux documents, cartes, photographies, arbres généalogiques, encarts qui rendent sa lecture agréable et éclairent certains aspects peu connus de son histoire et du mode de fonctionnement de la famille des Saoud.

Le Moyen-Orient, encore, toujours

Dans son édition de la semaine dernière, l’hebdomadaire Actualité juive a publié un article sur le numéro d’été de Politique étrangère, n° 2/2016, consacré au Moyen-Orient.

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« C’est un numéro à la hauteur des défis de la région qu’a fait paraître cet été Politique étrangère. La revue de l’Institut français des relations internationales s’intéresse au nouveau « grand jeu » qui se déploie au Moyen-Orient. La zone est aujourd’hui « un sujet brillant pour les drames qui s’y étendent sans cesse en nouvelles tragédies » observe l’éditorial. « S’y défient de nouvelles puissances locales ; s’y esquissent de nouvelles affirmations de puissances globales ; s’y interroge la durabilité des États dessinés par la fin des empires coloniaux. À défaut de « grande stratégie », la Russie a ainsi instrumentalisé, avec un certain succès, la crise syrienne pour se replacer comme un « acteur indispensable sur la scène internationale » juge la chercheuse Ekaterina Stepanova. L’Iran et la Turquie étendent une influence que Paris peine à rétablir, faute de choix politiques nourris de « contradictions » (Georges Malbrunot).

PE 3/2016 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (3/2016) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet à l’Amérique latine, s’attachant à décrypter pour le Brésil, l’Argentine, la Colombie, le Mexique et le Panama, les raisons principales de l’échec – provisoire ? – de leurs régimes démocratiques. Parallèlement, le Contrechamps de ce numéro propose à travers les articles de Guy Verfhostadt et de Dominique Moïsi une réflexion ouverte sur la crise globale de l’Europe. Enfin, comme à chaque numéro, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, notamment sur l’Iran et la question du nucléaire ou encore sur le rapprochement stratégique indo-australien.

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L’Amérique latine incarnait hier une démocratisation politique irrépressible, une tension des sociétés vers la réduction de violentes inégalités, l’insertion croissante dans une économie mondialisée. Le rêve se défait. Au Brésil, l’expérience du Parti des Travailleurs butte sur des inégalités persistantes, une croissance qui marque le pas, un système politique décrédibilisé. L’Argentine a, elle, fait l’expérience de deux mandats « kirchnéristes », difficiles à analyser, et dont la postérité apparaît incertaine. Quant à la Colombie ou au Mexique, les logiques de sortie des violences des rébellions ou du narcotrafic y apparaissent toujours aussi complexes, voire dangereuses. L’Amérique latine témoigne-t-elle désormais d’autre chose que de sa diversité, de son échec provisoire à consolider ses propres choix démocratiques ?

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