Étiquette : mondialisation Page 6 of 14

Géopolitique des îles

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2019)
. François Gaulme propose une analyse de l’ouvrage de Marie Redon, Géopolitique des îles. Des îles rêvées aux îles mondialisées
(Le Cavalier bleu, 2019, 176 pages).

Avec ses références et sa bibliographie réduites à leur plus simple expression, ce petit livre s’adresse à un large public. C’est en soi une excellente initiative, car il aborde un sujet qui ne cesse de prendre de l’importance, bien qu’il demeure peu connu et soit rarement traité.

Le titre du livre, dans sa version abrégée, ne traduit qu’imparfaitement son objet. Marie Redon module son analyse entre des considérations « géopolitiques » au sens des organisations internationales, et des enjeux mondiaux et des développements personnels plus flous, dans un large chapitre sur la « spectacularisation de l’île ». Celui-ci, dans des réflexions d’ordres culturel, sociétal et philosophique, aborde, pêle-mêle, l’imaginaire des îles (tropicales ou non) dans le monde occidental, le phénomène économique des croisières, et le souvenir historique des « Frères de la côte » du temps des pirates des Caraïbes…

The Failure of Financial Regulation

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2019)
. Giuseppe Bianco propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Anil Hira, Norbert Gaillard et Theodore H. Cohn, The Failure of Financial Regulation: Why A Major Crisis Could Happen Again (Palgrave Macmillan, 2019, 256 pages).

Une conviction actuellement très répandue est que la crise financière mondiale de 2007 a provoqué un changement radical dans la réglementation, qui aurait rendu le système cohérent et résilient. Les politistes et économistes auteurs de cet ouvrage estiment, eux, que les tendances de fond qui ont mené à la crise n’ont pas été affectées par une réglementation financière toujours inadéquate. Un petit nombre de sociétés et d’individus ont détourné les règles du capitalisme libéral et permis l’essor du capitalisme financier.

La Chine e(s)t le monde

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère
(n° 3/2019)
. Mary-Françoise Renard propose une analyse de l’ouvrage de Sophie Boisseau du Rocher et Emmanuel Dubois de Prisque, La Chine e(s)t le monde. Essai sur la sino-mondialisation (Odile Jacob, 2019, 304 pages).

Une grande partie des problèmes que rencontrent aujourd’hui l’Europe et les États-Unis face à la Chine tient à leurs différences, notamment politiques, mais aussi à la méconnaissance du fonctionnement de ce pays, à la fois État-nation et civilisation. L’hypothèse est ici que la manière dont la Chine va gérer le commun révèlera sa spécificité, et les ajustements que devront faire les pays occidentaux qui partageront cette dynamique. L’ambiguïté de la position chinoise en matière de droit international, par exemple – comme le droit de la mer –, illustre la recherche de l’intérêt national sous couvert de respect de « caractéristiques chinoises », une position qui s’applique d’ailleurs à de nombreux domaines.

Diplomaties étrangères en mutation

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère
(n° 3/2019)
. Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Maurice Vaïsse, Diplomaties étrangères en mutation (Pedone, 2019, 240 pages).

Après la publication de Diplomatie française, outils et acteurs depuis 1980, cet ouvrage collectif, également réalisé sous la direction de Maurice Vaïsse, propose une étude comparative d’une sélection des dix plus importants services diplomatiques. Dans cette perspective, il a réuni une pléiade de contributeurs, diplomates et universitaires, français et étrangers.

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