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[Presse] Sari Nusseibeh – «Palestine : l’histoire avance plus vite que les idées»

Refletsdutemps.fr dédie une chronique à l’article « Palestine : l’histoire avance plus vite que les idées » de Sari Nusseibeh, paru dans PE 3/2013.

logo3Je reviens encore cette semaine à la revue Politique étrangère de nos amis de l’Ifri. On y trouve en entrée un très copieux article sur l’avenir des Israéliens et des Palestiniens suffisamment riche et argumenté, au point de vue original et assumé, pour que Reflets du Temps puisse s’en saisir, alimentant – on peut le supposer – un débat de haut niveau chez nos lecteurs.

Israël-Palestine : demain, deux États partenaires ?

Cette recension est issue de Politique étrangère 1/2013. Marc Hecker propose une analyse de l’ouvrage de Jacques Bendelac, Israël-Palestine : demain, deux États partenaires ? (Paris, Armand Colin, 2012, 264 pages).

couv-BendelacJacques Bendelac explique dans cet ouvrage que la meilleure solution, pour les Israéliens et les Palestiniens, serait de vivre dans deux États distincts, enclins à coopérer. À rebours de publications récentes [1] mettant en cause la faisabilité de la « solution à deux États », l’auteur d’Israël-Palestine : demain, deux États partenaires ? demeure optimiste. Il développe une argumentation précise démontrant que les deux parties au conflit ont intérêt à enterrer la hache de guerre et à œuvrer ensemble à la prospérité du Proche-Orient.

Les Frontières de la Palestine

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2012). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Guillaume Vareilles,  Les Frontières de la Palestine 1914-1917 (Paris, L’Harmattan, 2011, 320 pages).

Dès l’Antiquité, les contours de la Palestine sont imprécis. Officiellement, la Palestine correspond à l’ancienne province romaine, puis byzantine, qui englobe une zone située entre le fleuve Litani au nord, la vallée du Jourdain et la vallée de l’Arava à l’est et le Sinaï au sud. Sous l’Empire ottoman, la zone qui s’étend du Taurus au Sinaï, appelée Syrie, est morcelée en circonscriptions administratives et, à la fin du XIXe siècle, rattachée à deux vilayet, celui de Damas et celui de Beyrouth, le sandjak de Jérusalem ayant un statut autonome.

La “dégauchisation” d’Israël : 3 questions à Samy Cohen

Samy CohenSamy Cohen, directeur de recherche au CERI (Sciences Po), publiera un article sur l’évolution de la scène politique israélienne dans le n° 1/2013 de Politique étrangère. En attendant la parution de cet article, il répond à trois questions, en exclusivité pour politique-etrangere.com.

Dans votre article, vous soutenez que, contrairement à ce qu’on pense souvent, la société israélienne s’est moins “droitisée” que “dégauchisée”. Comment expliquez-vous cette évolution ?

La notion de “droitisation” renvoie d’une part à un déplacement des voix aux élections à la Knesset des partis politiques de gauche vers ceux de droite et d’autre part à l’adhésion aux “valeurs de la droite”. L’acception dominante en Israël fait de la question du conflit israélo-palestinien le principal facteur de distinction entre la gauche et la droite. Il séparerait “colombes”, partisans d’un compromis territorial avec les Palestiniens, et “faucons”, opposés à une telle option.

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