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Asie-Pacifique : la priorité de la politique étrangère chinoise

Cover_3-2014_uneSuite au sondage Facebook pour le numéro 3/2014 de Politique étrangère dont le dossier est consacré à la Chine, nous avons le plaisir de vous offrir l’article d’Alice Ekman, « Asie-Pacifique : la priorité de la politique étrangère chinoise ».

Vous pouvez lire l’article en ligne ici

Les autre articles parus dans Politique étrangère peuvent être achetés à l’unité sur la plateforme Cairn

Vous pouvez aussi acquérir l’intégralité du numéro sur le site de la Documentation française

NATO in Afghanistan. Fighting Together, Fighting Alone

NATOCette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (2/2014). Alice Pannier propose une analyse de l’ouvrage de David P. Auerswald et Stephen M. Saideman, NATO In Afghanistan. Fighting Together, Fighting Alone (Princeton, NJ, Princeton University Press, 2014, 280 pages).

L’objectif de l’ouvrage de David Auerswald et Stephen Saideman est de nous expliquer les variations dans les participations des États aux opérations en Afghanistan sur la période 2006-2010. Cet ouvrage est une contribution à la littérature à la fois sur les alliances, sur les relations civilo-militaires et sur le lien entre politique intérieure et politique étrangère. Il est d’une grande richesse empirique et vient compléter de manière originale et utile le corpus existant sur le conflit afghan et l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

Les auteurs nous éclairent d’abord sur la manière dont s’exerce le contrôle national sur les forces militaires, démontrant que les interventions alliées se jouent dans les capitales des États participants, « plus qu’à Bruxelles ou à Kaboul ». Les auteurs utilisent l’approche du principal-agent, c’est-à-dire qu’ils étudient la relation entre le détenteur de l’autorité et le ou les acteurs(s) à qui celle-ci est déléguée, en l’occurrence le commandant des opérations et/ou le ministre de la Défense. Selon cette approche, l’Alliance et les États constituent autant de « principaux », le premier collectif, les autres individuels, ce qui donne lieu à des relations principal-agent « hybrides ». La simplicité de la relation à l’État lui assure la prééminence sur le principal collectif, la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) : les décisions nationales importent donc plus que celles de l’OTAN.

Le numéro spécial de PE sur la Grande Guerre, revue du jour sur France Culture

France-Culture-logoJacques Munier met à l’honneur le numéro 1/2014 de Politique étrangère, consacré au centenaire de la Première Guerre mondiale, dans « L’essai ou la revue du jour ».

Au sommaire de ce numéro :

Un long héritage

La Grande Guerre, en théories – Joseph A. Karas et Jospeh M. Parent

La  » der des ders  » : guerre totale, paix totale ? – Philippe Moreau Defarges

L’héritage de la Grande Guerre : États souverains, mondialisation et régionalisme – Georges-Henri Soutou

Le commerce international est-il un facteur de paix ? – Jacques Fontanel

Quelles guerres pour le siècle ?

1914-1918 et la redéfinition de la guerre – Hew Strachan

L’armée française et la révolution militaire de la Première Guerre mondiale – Michel Goya

L’Europe, entre guerres et paix

Europe : d’une démilitarisation l’autre – Étienne de Durand

Une Europe démilitarisée ? Un regard américain – Klaus Larres

La place de l’Europe dans le monde : d’hier à demain – Jean-Pierre Chevènement

1914-2014 : nation et nationalisme – Pierre de Senarclens

L’Allemagne : le passé qui ne passe pas – Hans Stark

Un nouveau monde ?

Le passé de l’Europe est-il le futur de l’Asie ? – Yoon Young-kwan

La Première Guerre mondiale et la balkanisation du Moyen-Orient – Georges Corm

Turquie : le syndrome de Sèvres, ou la guerre qui n’en finit pas – Dorothée Schmid

La rubrique Lectures de ce numéro exceptionnel est intégralement dédiée à des ouvrages sur la Grande Guerre parus dans différents pays.

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The Dispensable Nation: American Foreign Policy in Retreat

Cette recension est issue de Politique étrangère (4/2013). Benjamin Haddad propose une analyse de l’ouvrage de Vali Nasr – The Dispensable Nation: American Foreign Policy in Retreat (New York, Doubleday, 2013, 320 pages).

9780345802576Avec The Dispensable Nation, Vali Nasr propose une lecture critique de la politique étrangère d’Obama. Nasr y décrit une Amérique au leadership affaibli sur le plan international, nation « dispensable », en retrait face à la Chine et la Russie.

Expert du Moyen-Orient, Nasr est recruté en 2009 par Richard Holbrooke dans l’équipe AfPak. Cette expérience, interrompue par la mort soudaine d’Holbrooke en 2010, constitue une sévère désillusion pour l’auteur, qui décrit une administration obsédée par l’héritage des années Bush. La politique étrangère y est l’apanage des conseillers politiques prudents du président, au détriment des diplomates. Holbrooke ne parviendra jamais à surmonter la méfiance de l’entourage présidentiel : sa mission est constamment sabotée par les conseillers de la Maison-Blanche, qui signifient aux Afghans qu’il n’est pas un interlocuteur essentiel. Ses efforts en faveur d’une offensive diplomatique auprès des Talibans pour appuyer le surge de 2009 en Afghanistan seront vains. L’administration Obama tentera une ouverture diplomatique trop tard, alors que les échéances du retrait de 2014 ont déjà été annoncées et que les effets du surge se tarissent.

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