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Gaza, Iran, Qatar…

Dans un édito publié le 10 septembre dernier par Challenges, suite aux frappes menées par Israël à Doha, l’article de Rym Momtaz « L’administration II et le Moyen-Orient », publié dans le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 3/2025), est cité dans le cadre de l’analyse de la posture américaine dans ce conflit moyen-oriental.

[…] Il est encore difficile d’évaluer quelles seront les conséquences à plus long terme du raid israélien sur Doha. Probablement cela incitera les autorités qataries à demander aux responsables du Hamas qui y résident encore de quitter le territoire. […]

« D’un côté les partisans du trumpisme et les militants MAGA hostiles à un engagement prolongé américain au Moyen-Orient ; de l’autre les républicains traditionnels, dont des néoconservateurs et des évangélistes sionistes, attachés au soutien inconditionnel à l’État hébreu », pointe Rym Momtaz, chercheuse au Carnegie Endowment for International Peace dans un article pour Politique étrangère, la revue de l’Ifri (Institut français des relations internationales).

The Gulf Economies and the Energy Transition: The Dawn of a Post-Oil Era?

This article is the English version of Hugo Le Picard,
« Les économies du Golfe et la transition énergétique. Vers une ère post-pétrolière ? », published in Politique étrangère, Vol. 85, Issue 1, 2020.

Photographie d'arrière-plan par Jirayu Koontholjinda (Unsplash) représentant la baie de Doha au Qatar couverte d'un film gris de pollution. Au premier plan, couverture de PE 1/2020.

In the Middle East, the issue of energy and climate change is characterized by superlatives. Home to the world’s major oil and gas reserves, the region produces a third of the oil consumed worldwide, although it faces increased competition, particularly from North American producers. It comprises states such as Saudi Arabia, the United Arab Emirates (UAE), and Qatar, which have some of the highest CO2 emissions per capita in the world. Their energy consumption continues to increase, supported by some of the highest fossil fuel subsidies in the world. Water consumption per capita is breaking records, and its primary source, desalination, is particularly energy intensive. Economic and demographic growth has given rise to growing national electricity needs. The region is also experiencing first-hand the impacts of global warming, as evidenced by increasing water stress. The amount of sunlight it receives offers huge potential for solar electricity production and could therefore offer a solution to this increased consumption, although currently the electricity mix is still largely dominated by fossil fuels.
With the climate emergency growing stronger every day, and climate governance calling for countries to increase their nationally determined contributions ahead of COP26 at the end of 2020, how are the oil-producing states of the Middle East contemplating the diversification of their economies and energy systems? Do Saudi Arabia and the UAE, further exposed to strong geopolitical tensions, have realistic ambitions…

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PE 3/2017 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (3/2017) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet à l’Arctique et ses enjeux stratégiques, tandis que le « Contrechamps » se concentre sur l’Arabie Saoudite et son environnement régional. Enfin, comme à chaque édition, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, comme les élections allemandes ou encore la crise du Golfe.

Deux espaces stratégiques sont à l’honneur dans le numéro de la rentrée de Politique étrangère.

L’un, l’espace Arctique, aligne les enjeux : militaires, énergétiques, climatiques, économiques et commerciaux. Avec des revendications qui se croisent, s’opposent, mais essaient de dialoguer dans un multilatéralisme tempéré. L’Arctique serait-il la survivance d’un multilatéralisme mal en point, ou l’annonce d’une société internationale mieux gérée en commun ?

Tout autre tableau : celui qu’offrent le Golfe arabo-persique et le Levant. Des rivalités ouvertes de puissances régionales qu’échouent à maîtriser des puissances extérieures démonétisées. La crise qui oppose l’Arabie Saoudite au Qatar n’est que l’écho d’oppositions mal stabilisées, d’une recomposition régionale (entre Arabie, Iran, Turquie…) dont les dynamiques nous échappent. Le tout dans une région qui demeure stratégiquement essentielle, pour tous les acteurs globaux, y compris en Asie.

Plus proches de nous : les élections allemandes de septembre 2017. L’inconnue n’est pas tant le nom du vainqueur que sa marge de manœuvre future. Angela Merkel disposera-t-elle de la coalition qui lui permettra de prendre les bonnes décisions pour l’Europe, avec un partenaire français qui est à la fois demandeur… et attendu ? »

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Le Qatar : un micro-État aux ambitions planétaires

Dans cette recension, issue de Politique étrangère 3/2013, Denis Bauchard propose une analyse d’une série d’ouvrages récents consacrés au Qatar.

Le Qatar a suscité un nombre important d’ouvrages, d’articles et de reportages dans les médias, plus que tout autre pays. L’intérêt porté à ce micro-État paraît disproportionné par rapport à sa population – 200 000 Qataris de souche, soit moins que la population du XVe arrondissement de Paris – ou sa taille – la surface d’un département français. La lecture des ouvrages récemment publiés, souvent critiques, permet de mieux comprendre les raisons de cet engouement.
Une effervescence éditoriale
00-Confluences-Méditerranée-84
Le numéro de Confluences-Méditerranée, Qatar : jusqu’où ?, no 84, hiver 2012/2013 (Paris, L’Harmattan, 2013, 194 pages), qui s’interroge : « Jusqu’où ? », s’attache à évoquer les différents aspects de la stratégie du Qatar : il souligne « sa volonté de se démarquer des deux voisins encombrants que sont l’Arabie Saoudite et l’Iran », en clair d’exister sur la scène internationale à l’ombre de deux grandes puissances régionales qui ne lui veulent pas que du bien. Entre wahhabisme et modernité, l’émirat doit faire face à de nombreux défis : faiblesse numérique de sa population, nombre très limité de cadres nationaux, l’obligeant à faire appel à des experts étrangers, conservatisme de la société.

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