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La guerre froide. Eisenhower et Khrouchtchev vis-à-vis

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L’article « La guerre froide. Eisenhower et Khrouchtchev vis-à-vis » a été écrit sous pseudonyme et publié dans le numéro 1/1959 de Politique étrangère.

Tant que dure la guerre froide, c’est dans le secteur de la technique et dans celui de l’économie que mesurent leurs forces les États-Unis groupant le monde libre et l’Union Soviétique enrégimentant les états satellites. Essayons de suivre les vicissitudes de cette rivalité.

La Russie par-delà le bien et le mal

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Pascal Marchand, La Russie par-delà le bien et le mal. Idées reçues sur la « puissance pauvre » (Le Cavalier bleu, 2017, 256 pages).

Ce livre nous sauve simplement des simplismes qui prolifèrent sur la Russie en s’affrontant aux lieux communs les plus répandus de manière à la fois informée et abordable. C’est un personnage russe fort éloigné des fantasmes occidentaux qui s’y affirme, s’y dessine, avec ses forces et ses faiblesses.

La Russie est-elle un objet historique si énigmatique qu’on le croit ? Est-elle condamnée à demeurer une économie sous-développée, assise sur ses matières premières et quêtant les technologies occidentales ? La Russie est-elle une puissance impérialiste, appuyée sur une massive puissance militaire et isolée sur la scène diplomatique ?

L’Europe face à la réapparition des blessures Est-Ouest

Dans son édito du 24 novembre intitulé « L’Europe face à la réapparition des blessures Est-Ouest », Jacques-Hubert Rodier, éditorialiste diplomatique aux Échos, a mentionné un article écrit par Paul Gradvohl dans le dossier « Décompositions démocratiques » publié dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n° 1/2017).

« Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s’effondrait. L’Europe se prenait à rêver de son unité de l’Atlantique à l’Oural, voire jusqu’à Vladivostok si « la maison commune » chère à
Mikhaïl Gorbatchev prenait corps. Vingt-huit ans après, l’Europe est fracturée non seulement entre les pays de l’Ouest et la Russie mais aussi à l’intérieur même de l’Union européenne, entre vieilles démocraties occidentales et anciennes démocraties populaires. « Après un quart de siècle, le monde réalise que la sécurité n’est pas assurée. L’Europe a peur de la Russie, et la Russie a peur de l’OTAN », affirmait récemment le fondateur du think tank berlinois Dialogue of Civilization (DOC), le Russe Vladimir Iakounine, considéré comme proche de Vladimir Poutine.

Arctique : une exploration stratégique

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales, a publié le 28 octobre un article mettant à l’honneur le numéro d’automne (n° 3/2017) de Politique étrangère : « Arctique : une exploration stratégique ».

Dans son numéro d’automne, la revue de PE de l’IFRI nous emmène en deux endroits du monde, à la fois connus de chacun d’entre nous, mais souvent embarrassés de représentations fantasques ou incomplètes. L’Arctique d’abord, qui fera l’objet de cette recension, mais aussi L’Arabie Saoudite en question qui nourrit deux articles passionnants et complémentaires de la rubrique Contrechamps (ainsi de celui intitulé « Arabie Saoudite, faux ami ou vrai ennemi ? »).

En dehors de l’introduction, « Les dynamiques géopolitiques de l’Arctique », pas moins de trois forts articles nous emmènent là-haut, dans les glaces qui fondent, où les appétits se déchaînent, et où, probablement pourront se jouer, demain, quelques cartes maîtresses d’importance du monde à venir. L’introduction le pose d’emblée sur la table : « Les dynamiques s’inscrivent à la fois dans un contexte régional caractérisé par des revendications territoriales, et dans un contexte global marqué par des tensions accrues entre Russie et Occident ».

« Comprendre les rivalités arctiques » revient utilement sur un espace qui fut stratégique durant le dernier conflit mondial, ainsi que pendant la guerre froide, pour ensuite s’assoupir. Territoires – 15 % de la planète pour 4 millions d’habitants – qui actuellement concentrent bien des regards, tant inquiets (marqueur terriblement spectaculaire du réchauffement climatique) que concupiscents ; réserves considérables en matières premières et sources d’énergie, mais aussi route nouvelle Est/Ouest, rendue possible dans des eaux devenues plus navigables, sans oublier l’usage des mers, la pêche, et l’extension des plateaux continentaux. Tout étant en partie lié – d’un mal, un bien ? – à la fonte des glaces.

Les États de l’Arctique (Russie, Canada, USA, Islande, Danemark, Norvège, Suède, Finlande) sont tous membres de l’OTAN sauf évidemment la Russie. On saisit donc la portée stratégique de la zone dans la géopolitique actuelle, d’autant que passent le nez à la fenêtre, la Chine, ou l’UE, intéressés au plus haut point, bien qu’extérieurs.

Immenses anciens « déserts blancs », à la gouvernance particulière, ce que montre le second article « Le conseil de l’Arctique, la force des liens faibles ». Créé en 1996, ce conseil s’est d’emblée positionné en « soft law » ; le dialogue, la mise en place de projets de coopérations, notamment scientifiques, étant le mode choisi de fonctionnement. Une forte dépolitisation caractérisait les débats, considérant comme extérieurs à leurs pouvoirs toute position de médiation ou de prise en mains des conflits. Le sujet pressant du changement climatique et de ses diverses implications bien au-delà des frontières de la zone arctique, exige depuis peu un fonctionnement – et des institutions – moins « soft ». Des États observateurs (dont la France depuis 2000) participent dorénavant au conseil ; les ordres du jour se penchent sur des revendications de peuples autochtones, la délimitation des lignes côtières, la souveraineté au-delà des zones économiques exclusives. Même si la construction institutionnelle impose encore à ce jour une gouvernance non coercitive, se tenant fortement éloignée des problématiques militaires, le climat général change, et le conseil évolue, piloté par faits et demandes même extérieurs à la zone. […]

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