Le nouveau numéro de Politique étrangère (2/2016) vient de paraître ! Il consacre un grand dossier à l’enjeu que représente le Moyen-Orient pour les « grandes puissances » – États-Unis, Russie, Iran, Arabie Saoudite, Turquie et France –, ainsi qu’un petit dossier sur l’Europe face au défi des populismes. De nombreux articles liés à l’actualité sont également à lire, comme le Hezbollah et la guerre en Syrie, les négociations autour du TTIP, ou encore le poids des compagnies pétrolières nationales.
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?… S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite. La cartographie d’un espace sans doute déterminant pour les futurs du monde se redessine radicalement autour de la Syrie et de l’Irak.
Absente du nouveau « Grand Jeu » : l’Union européenne. Une UE engluée dans ses crises, dont l’assaut des populismes de toutes natures, et les divisions ravivées par les dérives autoritaires de l’Europe centrale, constituent les signes politiques les plus inquiétants. L’Union européenne serait-elle en train de se défaire par les peuples ?
La planète mondialisée s’organise aussi autour des négociations commerciales internationales : approche globale de l’OMC, approches régionales avec les zones de libre-échange, approche plurilatérale. Quelle dynamique l’emportera, dessinant les systèmes d’échanges de demain ?
Moyen-Orient, crises européennes, échanges internationaux : Politique étrangère se penche sur trois dimensions du désordre international pour lesquels les développements des mois prochains seront sans doute décisifs.
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Comme son titre l’indique, ce livre porte sur un phénomène connu mais peu étudié, l’apparition, à partir de la mort d’Ivan IV (le Terrible), d’imposteurs autoproclamés tsars, le plus connu restant sans doute le « faux Dimitri », Grichka Otrepev, moine défroqué qui se fit passer pour le fils d’Ivan lors du « temps des troubles » et un des héros de l’opéra Boris Godounov. Par la suite, l’histoire russe redoublant ces temps d’incertitudes engendrés par les crises de succession ou la répétition d’actes tragiques, le pays voit la multiplication de ce phénomène après le décès de Pierre le Grand en 1725 jusqu’aux révolutions du xxe siècle et au début de l’ère soviétique.
« Peu de temps avant sa confirmation par le Sénat comme président du Joint Chief of Staff, le général Dunford a déclaré que la Russie constitue une « menace existentielle » pour les États-Unis. La nouvelle stratégie de l’US European Command, publiée en janvier 2016, fait de la « dissuasion de l’agression russe » la première de ses priorités. Les superlatifs sont devenus monnaie courante pour décrire les forces armées russes 2.0, et la récente propension de Moscou à recourir à ses outils militaires à l’extérieur de ses frontières (Géorgie, Ukraine, Syrie) a provoqué en Occident la publication d’articles déplorant que l’ampleur de la modernisation militaire russe ait été sous-estimée.
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