Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Sonia Le Gouriellec propose une analyse de l’ouvrage d’Andrew Harding, The Mayor of Mogadishu: A Story of Chaos and Redemption in the Ruins of Somalia (Saint Martin’s Press, 2016, 288 pages).

Cet ouvrage est l’histoire de l’homme qui avait « le job le plus dangereux du monde », et représente un formidable prétexte pour raconter l’histoire contemporaine de la Somalie. Andrew Harding, journaliste à la BBC, a voulu dresser le portrait du maire de Mogadiscio, capitale d’un pays déchiré depuis le début des années 1990.
Mohamoud « Tarzan » Nur est un nomade pauvre, abandonné dans un orphelinat du nouvel État indépendant de la Somalie. Il devient néanmoins, de 2010 à 2014, maire de Mogadiscio, après s’être marié et expatrié dans le Golfe, puis en Angleterre, et alors qu’il est devenu un homme d’affaires prospère.
 
								 
			 Dans un environnement en feu, l’Algérie semble étrangement calme, mais les orages s’approchent : chute du prix des hydrocarbures dans une économie très dépendante, baisse d’une rente qui assure la paix sociale, blocage du système politique, déstabilisations du Maghreb (Tunisie, Libye…) et du Sahel (Mali…). Alger se retrouve face à des choix difficiles. Comment régler la succession du président Bouteflika, avec une société de plus en plus dépolitisée mais qui conteste l’opacité du régime ? Est-il possible de diversifier enfin une économie toujours structurée par la rente ? Comment se garder des désordres extérieurs ? Principale puissance militaire de la région, l’Algérie a choisi depuis des décennies le non-engagement extérieur, une option qui n’est plus viable. Au plan interne et au plan externe, le régime va devoir démontrer une souplesse qui lui permette de gérer des situations nouvelles et potentiellement très dangereuses.
Dans un environnement en feu, l’Algérie semble étrangement calme, mais les orages s’approchent : chute du prix des hydrocarbures dans une économie très dépendante, baisse d’une rente qui assure la paix sociale, blocage du système politique, déstabilisations du Maghreb (Tunisie, Libye…) et du Sahel (Mali…). Alger se retrouve face à des choix difficiles. Comment régler la succession du président Bouteflika, avec une société de plus en plus dépolitisée mais qui conteste l’opacité du régime ? Est-il possible de diversifier enfin une économie toujours structurée par la rente ? Comment se garder des désordres extérieurs ? Principale puissance militaire de la région, l’Algérie a choisi depuis des décennies le non-engagement extérieur, une option qui n’est plus viable. Au plan interne et au plan externe, le régime va devoir démontrer une souplesse qui lui permette de gérer des situations nouvelles et potentiellement très dangereuses. 
		
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