
>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « États-Unis : de nouvelles options nucléaires ? », écrit par Benjamin Hautecouverture dans le numéro d’été 2018 de Politique étrangère (n° 2/2018). < <

>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « États-Unis : de nouvelles options nucléaires ? », écrit par Benjamin Hautecouverture dans le numéro d’été 2018 de Politique étrangère (n° 2/2018). < <

>> Retrouvez l’article dont est extraite cette citation : « L’Union européenne et la lutte contre le terrorisme », écrit par Séverine Wernert, membre du cabinet de Julian King, commissaire européen chargé de l’Union de la sécurité, dans le numéro d’été 2018 de Politique étrangère (n° 2/2018). < <
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°2/2018). Laurence Bindner propose une analyse croisée des ouvrages de Lemine Ould M. Salem, L’Histoire secrète du djihad. D’Al-Qaïda à l’État islamique (Flammarion, 2018), de Hélène Sallon, L’État islamique de Mossoul. Histoire d’une entreprise totalitaire (La Découverte, 2018), et de Romain Caillet et Pierre Puchot, « Le combat vous a été prescrit ». Une histoire du djihad en France (Stock, 2017).

L’effondrement de l’État islamique (EI) en tant que proto-État n’a pas pour corolaire son anéantissement. En témoigne, au-delà de la reprise des activités clandestines au cœur même de sa base territoriale, ou du repli de combattants vers d’autres provinces actives, la survivance de l’idéologie-matrice qu’est le djihadisme. Si le système mis en place par l’EI a déçu de nombreux adeptes, la doctrine et l’utopie qu’il portait demeurent, à bien des égards, intacts, sur les différents théâtres d’opérations ainsi qu’en Occident. Ces ouvrages offrent trois perspectives sur la menace djihadiste, trois analyses sous des angles complémentaires. Tout d’abord la lecture, à travers le prisme d’une figure tutélaire d’Al-Qaïda, des orientations historiques adoptées par cette organisation met en lumière la constance doctrinale, en dépit du délitement du groupe. Le deuxième ouvrage étudie comment l’EI a mis en place et imposé une doctrine proche, concrétisée dans sa forme la plus extrême comme modus vivendi, à des millions d’individus. Le troisième livre, enfin, analyse la façon dont cette idéologie s’est greffée sur le contexte français, mutant et s’adaptant sur plusieurs générations.
Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro d’été 2018 que vous avez choisi d'(é)lire : « L’Union européenne et la lutte contre le terrorisme », écrit par Séverine Wernert, membre du cabinet de Julian King, commissaire européen chargé de l’Union de la sécurité, et auparavant conseillère diplomatique adjointe au cabinet du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

La sécurité est aujourd’hui la première priorité des citoyens européens. Selon un sondage de l’Eurobaromètre de juin 2016, 82 % des Européens interrogés citent la lutte contre le terrorisme comme l’une des priorités principales pour l’Union européenne (UE). Selon ce même sondage, 83 % des Français interrogés demandent une plus grande action de l’UE en matière de lutte contre le terrorisme.
Relevant du domaine de la Justice et des affaires intérieures, la lutte contre le terrorisme est, selon le traité de Lisbonne, une compétence partagée entre l’UE et ses États membres. L’UE « œuvre pour assurer un niveau élevé de sécurité par des mesures de prévention de la criminalité, du racisme et de la xénophobie ainsi que par la lutte contre ceux-ci par des mesures de coordination et de coopération entre autorités policières et judiciaires et autres autorités compétentes, ainsi que par la reconnaissance mutuelle des décisions judiciaires en matière pénale et, si nécessaire, par le rapprochement des législations pénales ».
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