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La Russie de Poutine en 100 questions

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Anne de Tinguy propose une analyse de l’ouvrage de Tatiana Kastouéva-Jean, La Russie de Poutine en 100 questions (Tallandier, 2018, 352 pages).

Alliant une excellente connaissance de son pays d’origine à une grande rigueur, Tatiana Kastouéva-Jean propose ici une analyse fine, sans concession mais sans polémique, des évolutions russes post-soviétiques. Destiné à un large public, cet ouvrage intéressera aussi le chercheur qui y trouvera des pistes de réflexion sur les mutations et dynamiques en cours, et sur l’articulation entre affaires intérieures et extérieures.

Recension « Que faire avec la Russie ? »

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales, a publié le 15 avril dernier un article mettant à l’honneur le Contrechamps du numéro de printemps (n° 1/2017) de Politique étrangère : « Que faire avec la Russie ? ».

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Dossier « Contrechamps » de la revue Politique Étrangère, printemps 2017, une réflexion de toute première urgence : la Russie. Omniprésente dans notre actualité, encore cette semaine passée avec les événements de Syrie. Omniprésente dans la géopolitique de notre quotidien, et forcément alimentant peurs et fantasmes à moins qu’enthousiasmes bruyants :« Le grand méchant loup est de retour. Et il est russe… La Russie serait au mieux imprévisible. Vladimir Poutine serait le nouveau maître du monde… ».

Deux articles charpentés essaient avec maestria l’un comme l’autre d’éclairer nos lanternes sur « nous et la Russie ». Les titres posent des nuanciers différents entre « vivre avec la Russie » et « faire face à la Russie ». Aucun propos simpliste, ni caricatural dans ces analyses de l’Occident face à la Russie, notamment l’UE ; derrière, les USA.

PE 1/2017 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2017) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux crises de la démocratie, tandis que le « Contrechamps » propose et oppose deux visions de la réalité russe : vivre avec la Russie ou lui faire face ? Enfin, comme à chaque numéro, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, comme Trump et l’avenir de la politique commerciale européenne ou encore l’espace eurasiatique tel qu’envisagé par la Chine.

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De l’élection de Donald Trump aux dérives politiques de plusieurs régimes d’Europe de l’Est, en passant par les débats de Nuit debout et les critiques du déficit démocratique européen : les régimes démocratiques paraissent aujourd’hui moins légitimes, leur pérennité moins assurée. La juste mesure des crises de la démocratie est essentielle : un nouveau monde idéologique s’ébauche, une hiérarchie des puissances inédite se dessine, et les représentations du monde qui ont prévalu depuis 20 ans s’épuisent. Le dossier de Politique étrangère fait écho aux débats très actuels sur les forces et faiblesses des démocraties.

Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine

Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Jean Radvanyi propose une analyse de l’ouvrage de Claudio Ingerflom, Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine (Paris, Presses universitaires de France, 2015, 520 pages).

Le Tsar c'est moiComme son titre l’indique, ce livre porte sur un phénomène connu mais peu étudié, l’apparition, à partir de la mort d’Ivan IV (le Terrible), d’imposteurs autoproclamés tsars, le plus connu restant sans doute le « faux Dimitri », Grichka Otrepev, moine défroqué qui se fit passer pour le fils d’Ivan lors du « temps des troubles » et un des héros de l’opéra Boris Godounov. Par la suite, l’histoire russe redoublant ces temps d’incertitudes engendrés par les crises de succession ou la répétition d’actes tragiques, le pays voit la multiplication de ce phénomène après le décès de Pierre le Grand en 1725 jusqu’aux révolutions du xxe siècle et au début de l’ère soviétique.

On assiste au défilé de prétendants au trône, pour la plupart de classes populaires, cosaques, paysans, bas-clergé, qui expriment à leur manière les revendications de leur temps, rejet du servage et des impôts trop lourds, défiance envers les boyards qui accaparent le pouvoir civil et religieux. Ils reflètent autant le rejet de réformes incomprises, comme celle du rite orthodoxe en 1653, provoquant un schisme majeur, ou encore la collectivisation bolchévique. L’auteur nous invite ainsi à revisiter de fond en comble l’histoire même de la Russie.

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