
Retrouvez prochainement l’article d’Olivier Schmitt ici.
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Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2025 de Politique étrangère (n° 3/2025). Amélie Zima, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose ici une analyse de l’ouvrage de Keir Giles, Who Will Defend Europe? An Awakened Russia and a Sleeping Continent (Hurst, 2024, 280 pages).
L’ouvrage de Keir Giles, expert des forces armées russes, a pour ambition d’analyser les moyens de dissuader la Russie d’étendre la guerre en Europe au-delà de l’Ukraine.
Pour appuyer son propos, l’auteur établit trois postulats. Le premier est qu’il n’existe pas de solution négociée au conflit en Ukraine, étant donné que les buts de guerre russes visent à la destruction de l’État ukrainien. En sus de la préparation des armées et des populations, la meilleure garantie de sécurité pour l’Occident serait donc d’aider massivement l’Ukraine. A contrario, l’incapacité à le faire aurait un effet néfaste : la perte de crédibilité de l’Occident, incapable de défendre ses valeurs. Le deuxième postulat est que la Russie est encouragée par la faiblesse, et ne pourra être stoppée que par une force militaire crédible. Le troisième est que la confrontation entre l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et la Russie est inégale. Cette dernière n’a pas besoin de disposer de forces équivalentes à celles de l’OTAN : il lui suffit de tester la validité de l’article 5 et de persuader les États membres de l’Alliance que le coût de la confrontation serait exorbitant.
Suite à la reconnaissance officielle par la France de l’État de Palestine, la rédaction vous recommande de (re)lire les Contrechamps des numéros 1/2024 et 2/2024 de Politique étrangère, ainsi que l’article de Robert Montagne, « Pour la paix en Palestine », publié en 1938.
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Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2025 de Politique étrangère (n° 3/2025). Yves Gounin propose ici une analyse de l’ouvrage dirigé par Frédéric Ramel (avec la collaboration d’Aghiad Ghanem), Espace mondial (Sciences po, 2024, 476 pages).
« Espace mondial » est à la fois le titre d’un manuel et celui du cours magistral que Frédéric Ramel dispense en deuxième année à Sciences Po Paris. Ce cours est l’héritier d’une réforme de Sciences Po concomitante à la chute du mur de Berlin. La vieille « géopolitique » y avait été rebaptisée « Grandes lignes de partage du monde contemporain ». L’approche se voulait interdisciplinaire et entendait échapper au monopole que les historiens exerçaient depuis Renouvin et Duroselle sur le champ des relations internationales en France. Un atelier de cartographie fut créé à Sciences Po, avec Marie-Françoise Durand comme figure tutélaire. Aujourd’hui encore, l’atlas qu’il publie figure au nombre des ouvrages de référence que tout bon étudiant à Sciences Po se doit de connaître.
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