Catégorie : L’actualité revisitée Page 7 of 11

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« Australie, une nouvelle stratégie de puissance moyenne »

Au moment où l’Australie affirme, avec le contrat de renouvellement de ses sous-marins, sa volonté de renforcer sa présence militaire régionale, nous vous proposons de revenir sur sur les grandes options d’une politique étrangère revisitée en relisant l’article « Australie, une nouvelle stratégie de puissance moyenne », paru dans le numéro de printemps 2015 de Politique étrangère.

Cover_1-2015À mesure que le monde change, que le centre de gravité de la finance, de la politique et du commerce internationaux se déplace, l’héritage « bipolaire » de la guerre froide et du « moment unipolaire » américain qui lui a succédé semblent bien appartenir au passé. La suprématie américaine n’est plus seulement contestée, elle a de vrais rivaux avec la (ré)émergence de multiples pôles, en Asie notamment. Dans ce monde en transition, les moyennes puissances comme l’Australie voient leur marge de manœuvre s’élargir.

L’Australie a une superficie de plus de 7,5 millions de kilomètres carrés, qui en fait le 6e plus grand pays du monde, juste après le Brésil. Ce vaste pays, qui ne compte que 22,5 millions d’habitants, a une population relativement jeune. Sa santé économique peut être qualifiée de saine et dynamique : il est la 13e économie mondiale, avec un produit intérieur brut (PIB) par habitant de près de 58 000 dollars américains. Bien que confrontée à quelques difficultés économiques depuis 2013, l’Australie a connu plus de 20 années de croissance soutenue, avec un taux moyen de 3,5 %. À la marge d’un monde asiatique en mouvement, l’Australie s’est vue contrainte de transformer sa position d’extériorité en une politique d’action et d’engagement dans son voisinage, en vue de se tailler une place dans ce que Canberra pense devoir être « le siècle asiatique ». Dès lors se pose la question de la stratégie du pays pour affirmer son intérêt national, vis-à-vis de son voisinage mais aussi des transformations plus larges du système international.

Turquie et Kurdistan(s)

Suite aux récentes violences qui touchent la Turquie, avec notamment l’attentat qui a eu lieu mercredi 17 février dernier à Ankara, nous vous invitons à relire le dossier sur la Turquie et le(s) Kurdistan(s) du Politique étrangère n°2/2014, à commencer par l’introduction de Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Ifri.

Cover_2-2014ok« En novembre 2013 le maître de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, recevait avec les honneurs Massoud Barzani, président du Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) irakien, à Diyarbakır, « capitale » kurde de Turquie. Le même Barzani, qui tient efficacement tête au gouvernement de Bagdad, était quelques mois plus tôt à Paris le héros d’une campagne d’affichage vantant le Kurdistan irakien comme « îlot de stabilité au Moyen-Orient ». Au même moment, d’autres Kurdes commençaient à découper en Syrie des enclaves pacifiques en marge de la guerre civile, combattant au passage des groupes djihadistes craints de tous. En Iran même, les guérilleros du Parti de la vie libre au Kurdistan (Partiya Jiyana Azad a Kurdistanê, PJAK), cousins du Parti des travailleurs du Kurdistan (Partiya Karkerên Kurdistan, PKK), semblent hésiter sur la tactique à privilégier face à la répression des mollahs.

Ces instantanés révèlent une réalité inattendue : le Moyen-Orient vit aujourd’hui un moment kurde. Éternels oubliés de l’histoire, les Kurdes s’imposent partout sur la carte régionale, et pas comme on les attendait. À rebours de l’imagerie bien ancrée du peshmerga et de l’activisme révolutionnaire, ils font désormais beaucoup de politique, et leur quête de respectabilité contraste avec les errements de régimes qui les ont réprimés pendant des décennies.

Hommage à Boutros Boutros-Ghali

Boutros Boutros-Ghali vient de disparaître. Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, il était intervenu à l’Ifri le 21 mars 1996. Le texte de son intervention, « Le Secrétaire général des Nations unies : entre l’urgence et la durée », avait été publié dans Politique étrangère (n°2/1996). Nous vous proposons de le relire.

Boutros

© Nations Unies, 2016

« La Charte de San Francisco a créé, pour le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, un poste bien singulier. S’il reste trop prudent, les États membres commencent à murmurer et s’interrogent entre eux sur le bien-fondé de leur choix. À l’inverse, s’il mène une diplomatie trop active, ils ont tôt fait de lui rappeler qu’il n’est que l’humble serviteur d’une organisation composée d’États souverains. Les États le veulent donc tout à la fois effacé et entreprenant, soumis et dynamique, discipliné et imaginatif. Il y a là un beau défi pour celui qui accepte de vivre, en permanence, de telles contradictions. Cela est d’autant plus net que s’y ajoutent les contradictions mêmes du monde actuel et celles de l’organisation mondiale.

Le monde est, en effet, secoué aujourd’hui par un double mouvement de globalisation et de fragmentation. Il est clair, tout d’abord, que nous sommes entrés dans l’ère de la société globale. Qu’il s’agisse de la circulation des marchandises ou des capitaux, de la diffusion de l’information, de la protection de l’environnement, de la maîtrise de l’avenir démographique, de la répression du crime transnational ou de la lutte contre le terrorisme, il est désormais évident que ces questions se posent à l’échelle planétaire et ne peuvent que très partiellement être appréhendées à l’échelle de l’État-nation. Mais, dans le même temps, le monde est déchiré par de nouveaux conflits qui se déroulent non pas tant entre les États qu’à l’intérieur même des nations. Chaque jour, l’ONU doit faire face à des guerres civiles, des sécessions, des partitions, des affrontements ethniques, des luttes tribales. »

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Climat : ouverture de la COP21

À l’occasion du lancement de la COP21 (21e Conference of Parties) qui a lieu à Paris jusqu’au 11 décembre, la rédaction de Politique étrangère vous invite à relire le Contrechamps publié dans le numéro d’été 2015 de Politique étrangère (2/2015) : « Climat : avant la Conférence de Paris », ainsi que la partie « Climat : vers la COP21 » publiée dans le RAMSES 2016.

logo_tousensembleLe premier article de ce dossier, « Climat : l’injustice faite au Sud », écrit par Sunita Narain, montre que les négociations sur le climat ne portent pas seulement sur la réduction des émissions mais également sur le droit au développement, et souligne l’un des enjeux majeurs, qui est de s’accorder sur une répartition équitable du budget carbone du monde.

« Le Forum économique mondial – qui rassemble chaque année à Davos la crème des puissants de ce monde – a dressé une liste des principaux dangers auxquels le monde serait confronté. Selon cette analyse, le changement climatique vient en première position des risques menaçant le monde pour les années à venir, si l’on conjugue les facteurs de probabilité et d’impact. Les liens étroits existant entre le changement climatique et les autres risques principaux doivent retenir encore davantage notre attention. Parmi ceux-ci, l’on pourrait citer : les inégalités économiques (en 3e position), les événements météorologiques extrêmes (5e position), la volatilité extrême des prix de l’énergie  (6e position), les conflits géopolitiques (7e position), et enfin les inondations et la sécurité hydrique (9e et 10e positions). Même les plus fortunés du monde s’accordent donc à dire que le monde est dans une situation critique, peut-être désespérée. »

Pour lire gratuitement l’article de Sunita Narain en intégralité, cliquez ici.

 

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